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Maroc : Et si on partait en vacances pour l'Aïd El Kébir ?
Publié dans Yabiladi le 27 - 10 - 2011

Cette année, l'Aïd el Kébir tombe en pleines vacances scolaires au Maroc. L'occasion pour certains Marocains de joindre l'utile à l'agréable et de prendre quelques jours de vacances ou voire même s'envoler vers l'étranger pour fêter l'Aïd El Kébir autrement. Un phénomène qui grandit d'année en année et qui fait les choux gras de certains hôtels et agences de voyage.
«Aid El Kebir à Fès, Essaouira et Tanger en famille ou entre amis à des prix fous !», «Spécial Aid Al Adha dès 390 Dhs !» ou encore «Pour la période de l'Aïd offrez-vous un week-end exceptionnel». Voici quelques slogans publicitaires utilisés en ce moment par certains hôtels et agences de voyage proposant aux Marocains de partir en vacances en pleine fête de l'Aïd El Kébir. Il faut dire que le phénomène prend de plus en plus d'ampleur chaque année. Bon nombre de Marocains décident de ne plus passer l'Aïd El Kébir chez eux et de s'offrir quelques jours de vacances pour souffler. Cette année d'ailleurs, la fête du mouton tombe en pleines vacances scolaires.
Possibilité d'égorger son mouton à l'hôtel
Les hôtels ont prévu le coup. Ils profitent eux aussi de cette période pour faire baisser les prix de leurs prestations et proposent même des espaces pour permettre aux familles d'égorger leur mouton sur place. «Il y a certains clients qui viennent directement à l'hôtel avec leur mouton acheté parce qu'ils ne veulent pas l'égorger dans leur appartement. Ils vont l'égorger dans les cuisines de l'hôtel où durant cette période, des bouchers sont disponibles et de permanence pour ces jours de fête. Ensuite, ces mêmes clients distribuent une partie de leur mouton aux plus pauvres, explique Abdellatif Abouricha, responsable communication au Conseil Régional du Tourisme Marrakech.
Cette clientèle qui prend des jours de vacances durant l'Aïd est une aubaine également pour certaines agences de voyage. C'est le cas de jevoyage.ma, une agence créée il y a un peu plus d'un an. Son cœur de cible est les jeunes cadres âgés de 25 à 35 ans. La société n'hésite pas à proposer sur son site internet un espace spécialement dédié aux packages-voyages spécial Aid El Kébir avec l'illustration d'un mouton partant sillonner le monde, avec un sac de voyage sur le dos.
«Tout a commencé lorsque nous avons reçu des demandes sur notre page Facebook de personnes qui souhaitaient pouvoir partir en vacances en plein Aïd El Kébir. Très vite, nous avons remarqué qu'il y avait principalement trois catégories de clients qui partaient durant les fêtes», explique Youssef Drafate, le directeur général de l'agence jevoyage.ma.
La première catégorie regroupe les personnes qui veulent partir en vacances mais qui ne souhaitent en aucun cas manquer la tradition de l'Aïd El Kébir et l'égorgement du mouton lors de leur voyage. Ces clients sont des familles entières avec leurs enfants qui optent très souvent pour les circuits organisés au Maroc.
La deuxième catégorie est celle des gens qui oublient totalement que ce jour est un jour de fête religieuse et familiale. Ils veulent profiter de ces quelques jours fériés seuls ou en tête à tête pour se reposer.
Enfin la dernière catégorie est celle des gens qui tiennent aux traditions mais qui désirent vivre la fête autrement. Ils choisissent donc de partir vers un pays musulman et découvrir une autre tradition. Les deux destinations qui marchent le mieux chez jevoyage.ma en ce moment sont la Turquie et la Malaisie.
Aïd El Kébir à Venise
De manière générale, les destinations réservées le plus pour l'Aïd El Kébir de cette année sont Venise, «une destination qui a explosé», selon Youssef Drafate. Vient ensuite Paris et Barcelone. Au Maroc, les villes les plus prisées sont Marrakech, Marina Smir à Tétouan, Agadir et Essaouira. Certains hôtels proposent une option Aïd El Kébir, c'est-à-dire l'égorgement du mouton dans ces établissements pour les familles qui n'ont pas acheté le mouton.
Cependant, Youssef Drafate insiste sur le fait que ces départs en vacances, ne sont pas nécessairement la preuve qu'il y ait une perte ou un déni des traditions aujourd'hui au Maroc. Il explique ce nouveau phénomène par le fait que les Marocains ressentent de plus en plus le désir de voyager et de voir autre chose. «Les Marocains sont aujourd'hui à l'affût de la moindre petite occasion pour partir en voyage. Je ne crois pas que cela soit provoqué par un abandon des traditions. Ils cherchent juste à souffler et à profiter de leurs congés autrement. D'ailleurs, certains de nos clients, les jeunes cadres notamment, passent le premier jour de l'Aïd El Kébir avec leur famille et pour les autres jours, ils s'offrent des vacances», conclut-il.


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