Mercredi matin, un corps carbonisé a été retrouvé sur le siège arrière d'une voiture près de l'incinérateur de Modène (nord-ouest de Bologne), en Italie. La découverte macabre a été faite après qu'un carabinier en civil a remarqué une fumée anormale émanant du véhicule. Identifiée, la dépouille serait celle d'une trentenaire d'origine marocaine, mère de deux jeunes enfants et habitante de la ville. Selon La Repubblica, une bouteille a été trouvée près du corps sans vie, mais l'enquête n'a pas assez avancé pour identifier la composante du liquide et savoir notamment s'il est inflammable. Dans ce sens, le bureau du procureur de Modène dit avoir entamé ses investigations pour «homicide volontaire». En attendant le rapport du médecin légiste, la même source indique que l'état du corps ne permet pas de déterminer dans quelles circonstances la victime a été tuée, toujours est-il qu'elle l'aurait été avant d'être conduite dans cette voiture qui est la sienne, près de l'incinérateur, puis brûlée à l'intérieur où les flemmes se seraient éteintes par manque d'oxygène. Le média italien rapporte que l'époux de la Marocaine a été entendu par la police, ajoutant qu'il n'est pour l'instant pas considéré comme un suspect lié au crime. Il s'agit du deuxième drame du genre en l'espace de quelques mois. En septembre 2018, à San Donnino, loin d'une centaine de kilomètres de Modène, un autre corps de femme carbonisé a été découvert. L'enquête avait montré qu'il s'agissait d'une jeune femme d'origine roumaine, liée aux réseaux de la prostitution. Son corps a été trouvé portant des traces de torture. Le suspect avait été identifié en moins d'un mois.
