Le secrétariat général du PJD ne tolère aucune critique émanant des membres du parti contre ses ministres. En témoigne la sanction prise à l'encontre d'Omar El Mourabet, pourtant une vielle figure de la Lampe en France, après des critiques à l'encontre de la ministre déléguée chargée des MRE, Nezha El Ouafi. Ce haut cadre du parti dans l'hexagone a été contraint, sur ordre du numéro 2 du parti, Slimane El Amrani, de présenter sa démission de la présidence de la commission des Marocains du monde au sein du parti. Il a eu le «tort» d'émettre des observations peu amènes envers sa «sœur» qui siège au gouvernement El Othmani. Dans un poste sur Facebook, Omar El Mourabet s'est, en effet, interrogé sur les conditions dans lesquelles Nezha El Ouafi a été élue «députée à l'insu des Marocains du monde au sein du Parti de la justice et développement» et puis ministre. Cette affaire n'est pas la seule du genre que connait actuellement le PJD. Il y a une autre qui ne bénéficie pas d'une médiatisation à la hauteur de la sanction contre El Mourabet. Le député Khalid Boukeriî a en effet porté plainte contre un de ses «frères» à El Hajeb pour «diffamation». Il demande, d'ailleurs, 50 000 dirhams de dédommagements.