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Marzouki : L'arrivée des islamistes au pouvoir au cœur de la crise entre Rabat, Ryad et Abou Dhabi
Publié dans Yabiladi le 20 - 01 - 2020

L'ancien président tunisien Moncef Marzouki a déclaré que l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ne pardonneraient pas au Maroc d'avoir écouté les revendications de la rue, tout en impliquant les islamistes dans le pouvoir, lors des révolutions du printemps arabe. Il avait déjà qualifié d'«axe du mal» l'alliance formée par Abou Dhabi, Ryad et le Caire.
Dans une vidéo envoyée dimanche à la 11e session du Forum du Maghreb dans la ville d'El Jadida, qui a commencé vendredi et se termine ce lundi, l'ancien président tunisien Moncef Marzouki a livré son analyse de la situation des pays du Maghreb. Il n'a pas pu assister à cette rencontre organisée par le Centre Mada pour les études et les recherches humanitaires.
Premier président tunisien (13 décembre 2011 - 31 décembre 2014) après la révolution au pays du Jasmin qui a renversé Zine El Abidine Ben Ali, Marzouki y a souligné que «les pays du Maghreb sont menacés». «Ce qui se passe en Libye n'est pas une menace pour ce pays membre de l'union, mais un danger direct pour l'Algérie, la Tunisie et le Maroc», a-t-il ajouté.
Il a expliqué que «la contre-révolution menée par les Emirats arabes unis (EAU), l'Arabie saoudite et l'Egypte vise non seulement l'Algérie et la Tunisie, mais aussi le Maroc». Pour le royaume, il a affirmé que «ces pouvoirs ne pardonnent pas au Maroc d'avoir écouté, en 2012 les revendications de la rue et de ne pas s'être opposé à ce que le gouvernement soit dirigé par des islamistes». «Pour Riyad et Abou Dabi, l'inclusion des islamistes dans le gouvernement est considérée comme une "infidélité" qui doit "vengée"», a-t-il déclaré. «Tous les pays du Maghreb sont menacés par ce qui se passe aujourd'hui en Libye», a-t-il conclu.
En juin dernier, dans une interview, l'ex-président tunisien avait accusé les Emirats d'avoir «mis toutes leurs billes dans la balance pour casser les révolutions arabes, sans y parvenir». Il avait aussi dénoncé un «axe du mal», que forme Abou Dhabi avec l'Arabie saoudite et l'Egypte, lui reprochant le «pourrissement de la situation au Soudan et en Libye».
L'Arabie saoudite et les Emirats cherchent depuis le début des révolutions du printemps arabe en 2011 à empêcher les islamistes de prendre le pouvoir dans les pays arabes. C'est d'ailleurs un secret de Polichinelle que les deux monarchies du Golfe avaient contribué au renversement du régime de l'ex-président égyptien Mohamed Morsi, appartenant aux Frères musulmans, et avaient propulsé l'actuel président Abdel Fattah al-Sissi pour arriver au pouvoir.
Un scénario pouvant expliquer la crise entre Rabat et ses alliés
Avec l'Egypte, Ryad et Abou Dhabi soutiennent aussi le colonel libyen contractant Khalifa Haftar, qui mène une guerre contre le gouvernement d'entente nationale, reconnu par les Nations unies, et soutenu par des pays comme le Qatar et la Turquie.
Les relations entre le Maroc d'une part, et l'Arabie saoudite et les Emirats d'un autre, ont été marquées, ces dernières années, par un froid diplomatique. En mai 2017, en pleine crise entre le Qatar d'une part et l'Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l'Egypte d'autre part, le Maroc avait observé une position neutre. Rabat n'a toutefois pas hésité à envoyer des denrées alimentaires à Doha, boycotté par ses voisins, rompant ainsi l'embargo imposé sur le Qatar.
En janvier 2019, le royaume avait aussi annoncé avoir «changé sa participation» au sein de la coalition arabo-islamique, menée par l'Arabie saoudite depuis 2015 contre le Yémen. La chaîne Al Arabya y avait riposté par un reportage sur le Sahara occidental, évoquant «l'invasion marocaine» de ce territoire et reprenant les thèses du Front Polisario. Cela provoquera le rappel de l'ambassadeur du Maroc à Riyad pour consultations.
C'est toutefois en avril dernier que le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, s'est rendu dans les pays du Golfe, portant des messages royaux notamment aux dirigeants saoudiens. Sa visite a exclu Abou Dhabi.
Il a fallu attendre juillet pour que le roi Mohammed VI s'entretienne, dans un appel téléphonique, avec le prince hériter d'Abou Dhabi et commandant des forces armées des Emirats, Mohammed bin Zayed Al Nahyan.


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