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Le secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), M. Saâdeddine El Othmani, a insisté, samedi à Rabat, sur "la bonne préparation" des prochaines élections législatives pour qu'elles soient "meilleures" que les précédentes.
Le Maroc, qui a franchi un pas positif lors du scrutin de 2002, se doit d'oeuvrer pour que les prochaines échéances soient "encore plus réussies", a dit le numéro un du PJD, au cours d'un point de presse destiné à la présentation du mémorandum de sa formation sur les législatives de 2007, sous l'intitulé "des élections honnêtes pour des institutions efficientes et crédibles". Cela constitue un défi pour le Maroc dont l'expérience suscite un engouement aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, a-t-il encore dit, appelant à rompre avec "les dysfonctionnements entachant d'habitude les élections", la finalité étant que cette expérience distinguée puisse redonner confiance à de larges couches de la société, de manière à les encourager à participer massivement à l'opération électorale. Selon son secrétaire général, le PJD, qui déplore le manque d'attrait des formations politiques, a pris l'initiative de présenter un mémorandum dans le but d'enclencher un débat national à même d'éveiller l'intérêt des citoyens et les amener à s'impliquer dans la vie politique. Et de préciser que son parti travaille activement pour que les prochaines élections débouchent sur la constitution d'institutions "efficaces et crédibles". Dans son mémorandum relatif au scrutin de 2007, le parti considère que le gouvernement est appelé à assumer ses responsabilités en matière d'actualisation des lois électorales et à mieux préparer cette échéance, conformément au discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de l'ouverture de la session d'automne du Parlement. Evoquant les conditions politiques, le document souligne l'importance de la concertation avec l'ensemble des acteurs politiques dans la gestion des prochaines élections, de la mise en place d'une charte d'honneur politique nationale, en plus de la démocratisation de l'accès aux médias. Le mémorandum appelle aussi à prendre toutes les dispositions devant garantir l'adhésion de larges couches sociales à l'opération électorale et permettre à la société civile de participer à ce processus, tout en invitant des observateurs étrangers pour suivre le déroulement du scrutin. S'agissant des conditions juridiques d'accompagnement, le document propose la supervision judiciaire de l'opération, à l'instar des pays développés, dans le but d'assurer la liberté du vote et l'expression de la véritable volonté populaire, de même qu'il recommande l'harmonisation des découpages électoral et administratif. Le parti demande en outre de maintenir le mode de scrutin de liste à la proportionnelle, à condition d'adopter le système du plus fort reste et d'une liste soit au niveau de la préfecture ou de la province, appelant dans ce sens à établir de nouvelles listes électorales, sur la base de la seule carte d'identité nationale. Le PJD insiste sur le fait que seules les formations politiques dont les listes nationales ont obtenu au moins 7 pc des suffrages exprimés puissent être représentées au sein de la première chambre du Parlement. Le document suggère aussi la prise en compte du facteur démographique dans la création de circonscriptions pour le vote des Marocains résidant à l'étranger, la transparence du financement des campagnes et la simplification des procédures de recours.