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France : Le Pen, Villiers, Buffet et Besancenot sur TF1
Publié dans Agadirnet le 13 - 02 - 2007

"L'immigration doit être égale à zéro", a déclaré Jean-Marie Le Pen, qui s'est une nouvelle fois défendu d'être raciste.
Quarte candidats à la présidentielle étaient sur TF1, lundi 12 février. Jean-Marie Le Pen (Front national), Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR) et Philippe de Villiers (MPF) participaient à l'émission "J'ai une question à vous poser".
Jean-Marie Le Pen a qu'il n'était "pas raciste", mais a expliqué que, face au "torrent" de l'immigration en France, "nous devons nous défendre" et renvoyer chez eux les immigrés qui n'ont pas de travail.
Interrogé par un des Français du panel sélectionné par la SOFRES qui lui demandait s'il souhaitait changer la devise de la République en "xénophobie, égoïsme, autarcie", le président du FN a répondu sans se démonter: "je ne suis pas xénophobe, je suis francophile moi". Avant d'ajouter: "Nous pouvons et nous devons nous défendre. (...) Chaque peuple a le devoir de défendre ses intérêts".
"L'immigration doit être égale à zéro"
Pour Jean-Marie Le Pen, "la politique suivie depuis 30 ans (en France en matière d'immigration) a été une politique criminelle" qui a consisté à "favoriser l'entrée de gens dont on savait qu'ils ne trouveraient pas de travail" et "on a continué à les laisser entrer".
Le leader d'extrême droite a affirmé que la France avait laissé entrer "10 millions de gens" (immigrés) en 30 ans sur son territoire, ce qui a occasionné "des dépenses faites au détriment des travailleurs français".
"L'immigration doit être égale à zéro (même si toute règle supporte ses exceptions)". Et d'ajouter: "Il faut faire cesser ce torrent" de l'immigration qu'il a évalué, encore aujourd'hui en France, à "300.000 à 400.000 par an".
Interrogé sur ce qu'il aurait fait s'il avait été président lors de l'occupation du squat de Cachan, il a simplement répondu: "j'aurais maintenu l'ordre de la République".
Philippe de Villiers "agit"
Pour sa part, le candidat du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers a tenu à marquer sa différence avec Jean-Marie Le Pen. "Nous avons deux différences. M. Le Pen, par des jeux de mots douteux ou des rencontres douteuses avec M. Dieudonné par exemple, a parfois rendu incomestibles les idées nationales et patriotes, alors qu'il a défendu des vérités avec courage", a estimé le candidat MPF.
"La deuxième différence que j'ai avec Jean-Marie Le Pen, c'est que lui depuis 50 ans proteste alors que moi, depuis 15 ans, j'agis", a-t-il ajouté. "J'ai fait de la Vendée une terre de la réussite, champion de France pour la création d'entreprises, champion de France pour la création d'emplois, champion de France du bien-être social".
"La République recule partout"
Refusant de stigmatiser les musulmans, le président du MPF a rappelé que "les harkis sont plus amoureux de la France que nous" et que "les musulmans modérés sont les premières victimes de l'islamisme".
Selon lui, "la République recule partout". Il y a aujourd'hui "70.000 mariages forcés" en France et "120.000 couples polygames". "La République recule dans les hôpitaux", la "République recule à l'école".
Philippe de Villiers a dénoncé l'"enseignement halal" au même titre qu'il y a "dans nos cantines une nourriture halal". "Il y a une "auto-censure des professeurs" dans les collèges et le lycée. "Ce n'est pas à la France de s'adapter à l'islam, mais c'est à l'islam de s'adapter à la France".
Sur le problème des banlieues, le candidat du MPF a "proposé de donner des instructions claires à la police et à la gendarmerie pour investir les 600 cités interdites et traquer les 20 meneurs par quartier qui répandent la peur".
Le président du Conseil régional de Vendée s'est dit "contre le mariage homosexuel". Il a précisé qu'il voulait "une grande politique familiale avec le revenu parental d'éducation de 1.000 euros pour les mères de famille".
Il s'est également engagé à supprimer "l'impôt sur les successions".
Buffet veut "redistribuer"
Marie-George Buffet a estimé lundi soir qu'il fallait "redistribuer l'argent dans ce pays", proposant notamment de "construire 600.000 logements sociaux" en cinq ans et de créer 5.000 postes d'enseignants-chercheurs. Et, pour financer ces mesures, la candidate communiste souhaite "faire cotiser les revenus financiers", ce qui pourrait dégager "15 milliards d'euros" de recettes supplémentaires.
La candidate du Parti communiste français (PCF) a défendu la réforme des 35 heures, qui se justifie, selon elle, par "les gains de productivité extraordinaires" réalisés depuis des décennies.
Sur la question du logement, Marie-George Buffet a estimé qu'"il faut construire 600.000 logements sociaux dans les cinq ans qui viennent". "Il faut appliquer la loi SRU" (loi "solidarité et renouvellement urbains" qui impose un minimum de 20% de logement social dans chaque ville), "il faut de la mixité sociale".
Interrogée sur le maintien ou non des régimes spéciaux de retraite, la candidate communiste a déclaré qu'"il faut préserver le droit à la retraite, il ne faut pas pointer du doigt les régimes spéciaux" car "il y a une nouvelle pénibilité au travail".
Parmi les autres sources de recettes nouvelles, Marie-George Buffet a proposé de "tripler l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune) à partir d'un million d'euros de patrimoine", de supprimer le "bouclier fiscal", de "faire passer de cinq à 10 les tranches de l'impôt sur le revenu" ou encore de "moduler l'impôt sur les sociétés" pour faire payer les entreprises qui reversent des dividendes à leurs actionnaires.
Besancenot pour "une autre Europe"
Quant Olivier Besancenot, candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, il a assuré qu'il n'avait "jamais bluffé personne" lors du référendum sur la Constitution européenne "en prétendant qu'il y avait un plan-B".
"Je n'ai jamais dit que la victoire du 'non'" au projet de Constitution européenne "changerait le quotidien" des Français, a dit le candidat de la LCR. "Je n'ai pas promis le grand soir". Olivier Besancenot a estimé en revanche que la victoire du "non" avait permis à la France de "se renforcer".
"Je suis pour la construction d'une autre Europe: prendre le meilleur de ce qu'il y a pour en faire profiter à tous", a-t-il ajouté. "Je veux concrètement un salaire minimum européen".
Interrogé sur la délinquance, Olivier Besancenot a expliqué qu'il "ne partageait pas" l'idée de "prévention de la délinquance, parce qu'il y a déjà un bluff dans l'intitulé".
"Prévention de la délinquance, ça passe par le débat sur l'éducatif et le répressif. Il y a actuellement quatre éducateurs pour 100 policiers en France. Même si, on ne partage pas l'entièreté de mes convictions, on ne va pas me faire croire qu'il n'y a pas une petite marge de manoeuvre pour faire autre chose dans l'éducatif", a poursuivi le candidat de la LCR.
"Là où le taux de récidive est le plus élevé, c'est dans les prisons", a-t-il poursuivi. "Il y aura toujours de la violence dans les quartiers populaires tant qu'il y aura 50% de chômeurs dans les cités".
(avec AP)


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