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XVème anniversaire du décès d'Ali Yata : Sur la voie de la fidélité et du renouvellement
Publié dans Albayane le 15 - 08 - 2012

La direction du Parti du progrès et du socialisme s'est recueillie, dimanche, sur la tombe d'Ali Yata, fondateur et Vétéran du Parti, celui qui a marqué sa vie pendant un demi-siècle. Le Secrétaire général du PPS a rendu, à cette occasion, un hommage au grand patriote et révolutionnaire, disparu le 13 août 1997. Outre Nabil Benabdallah, la délégation de la direction du PPS était composée d'Ismaïl Alaoui, président du Conseil de la présidence, Abdelouahad Souhail, membre du Bureau politique et ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Amine Sbihi, membre du BP et ministre de la Culture, Khalid Naciri, membre du BP, Mhamed Grine, membre du Conseil de la présidence, Fatima Farhat, membre du BP.
Plusieurs membres du Comité central et militants du PPS ont également participé au recueillement sur la tombe du défunt, en hommage à sa vie de combattant, complètement dévoué à la cause patriotique et populaire. Nabil Benabdallah a rappelé les «grandes qualités humaines et son riche bilan militant », à travers sa marche politique, longue et riche, marquée notamment par « une vision claire, une opinion pertinente et la fidélité aux principes ».
Pour le secrétaire général du PPS, le défunt a toujours su allier, « avec créativité entre l'indispensable attachement aux valeurs originales de notre peuple et société et la nécessité de l'ouverture consciente sur l'air du temps et ses évolutions » ; Ce qui signifie, selon Nabil Benabdallah, « la forte préservation de l'identité marocaine, multiple par ses racines et riche par avec ses divers versants ». Ali Yata a veillé grandement à sa promotion et son apport n'est pas étranger aux idées contenues dans la nouvelle Constitution et ses dispositions démocratiques avancées.
Martyr du Parti et de la Patrie, ou plutôt « martyr de la Patrie et du Parti », a ajouté Benabdallah, Ali Yata plaçait les intérêts supérieurs du pays au-delà de toute autre considération. C'est cette « voie que nous poursuivons » et nous restons « attachés, dans le cadre de la fidélité et du renouvellement », à l'une des caractéristiques les plus notables de l'orientation politique du PPS, confirmée par le dernier congrès national du PPS, réuni sous le thème ‘'Pour une nouvelle génération de réformes pour le Maroc de la démocratie''. La défense de la Patrie et des causes populaires revêt, en effet, la raison d'être du PPS et la pratique, durant des décennies, entreprise par Si Ali et un « peloton » de vaillants camarades qui ont, avec abnégation, persévérance et détermination, ont poursuivie ce combat. Ils ont crié haut et fort le droit et prohibé le double langage, les procédés démagogiques et toutes les formes de l'aventurisme, tout en œuvrant à la coalition des patriotes et des démocrates, sérieuse et utile, pour édifier le Maroc du progrès, de la démocratie et de la justice sociale ».
Fondation Ali Yata : des contraintes financières
Le Secrétaire général du PPS a consacré la dernière partie de son hommage au projet de création de la Fondation Ali Yata, qui s'occupera des « questions liées à la pensée » et qui reposera sur « des potentialités partisanes et non partisanes en mesure de contribuer de manière permanente au renouvellement et à l'enrichissement de l'approche du Parti et de ses analyses, tout en contribuant à l'activation et au renforcement du rôle du Conseil économique, social et culturel du Parti ». Ce projet, annoncé d'ailleurs lors de la cérémonie de recueillement d'il y a deux années, n'a malheureusement pas encore vu le jour. « Et si les documents et les aspects moraux sont fin prêts, il faudra dire que ce sont les contraintes financières » qui sont derrière ce retard, surtout que « une telle Fondation doit être à la hauteur de celui qui porte son om, d'ailleurs perpétuellement inscrit dans le registre des militants qui ont tant apporté ... ».
Elle concrétisera cette « fidélité à l'immense héritage légué par le martyr de la Patrie et du peuple. Plus encore, cela permettra, à côté du devoir de fidélité, de poursuivre le renouvellement ».


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