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Au cœur du château d'eau du royaume
El Hajeb se démène contre les décharges anarchiques
Publié dans Albayane le 06 - 01 - 2013

El Hajeb se démène contre les décharges anarchiques
El Hajeb, une province qui s'étale sur la région du Saïs, a mal. Depuis quelque temps, ce joyau du Moyen Atlas, s'est transformé en une immense décharge à ciel ouvert. Pourtant, le site, considéré à raison comme le château d'eau du royaume, en raison de ses larges et profondes nappes phréatiques, bénéficie d'un paysage des plus beaux du Maroc. Sauf que, de nos jours, El Hajeb pleure la dégradation de son écosystème et tente de sensibiliser les responsables et acteurs de la société civile à cette descente aux enfers. La gestion des décharges publiques est plus que jamais une urgence. C'est une question de vie ou de mort.
Habiter à proximité d'une décharge publique d'ordures ménagères, signifie être à la merci d'insalubrités et des émanations nauséabondes propagées par le vent, qui contribuent à la transmission de différentes épidémies. C'est le quotidien de la population de la province d'El Hajeb, notamment Sebaa Aioun, Ain Taoujdate et Agourai.
Ainsi, la région de Saiss (province El Hajeb), qui regorge d'énormes nappes phréatiques, comporte sur ses terres agricoles des décharges ordures ménagères anarchiques, constituant "une usine" de production de toutes sortes d'ordures sans oublier les dommages subis par la nappe phréatique, principal fournisseur des eaux d'irrigation, l'eau potable et le couvercle végétal et ce, en raison de l'implantation de ces décharges en plein cœur des terrains agricoles très étendus.
Les odeurs épidémiques émanant de "la cheminée" des décharges de Sebaa Aioun, Ain Taoujdate et Agourai, et celle de la municipalité d'El Hajeb, constituent un véritable calvaire non seulement pour la population avoisinant ces sites, mais aussi pour l'environnement.
Cependant, la décharge de Sebaa Aioun,( à 20 km d'El Hajeb) constitue "une bombe environnementale à retardement", et un point noir qui reçoit en moyenne 20 tonnes de déchets ménagères et solides par jour, déchargés par plus de 12 camions, et ce, à l'instar des plus grandes décharges du Royaume telles que Mediouna (Casablanca) et Akrach (Rabat).
Située à proximité de l'axe routier reliant Sebaa Aioun et El Hajeb, et étalée sur une superficie de cinq hectares, la décharge de Sebaa Aioun est "une carrière" comportant des fouilles de plus de 20 mètres de profondeur, dans lesquelles, d'énormes quantités de déchets sont enterrées, outre l'impact de ces déchets sur la nappe phréatique dans la région de Saiss.
Inquiétude des agriculteurs
Nombre d'agriculteurs riverains de la décharge ont exprimé, à la MAP, leur forte inquiétude face à la propagation des odeurs pestilentielles et l'éparpillement des sacs en plastiques, soulignant que cette décharge constitue une source de préoccupation pour la population locale, vu les nuisances générées par les déchets, à savoir la multiplication des cas d'asphyxie, les émanations toxiques, et les mauvaises odeurs, avec une pollution affectant l'eau, le sol et l'air.
Et d'ajouter, qu'ils sont en proie à toutes sortes de maladies, en particulier les enfants, qui vivent dans une atmosphère de mauvaises odeurs et d'insalubrités, ce qui impacte négativement leur état de santé.
La gestion irrationnelle de la décharge Sebaa Aioun, ainsi que les autres décharges, requière des parties concernées, une intervention urgente afin de réglementer le secteur par la mise en place d'une décharge moderne et contrôlée, respectant les nouvelles normes.
Dans ce sens, le président du conseil municipal de Sebaa Aioun, Ahmed El Kour, a soulignée l'impératif d'accélérer le déplacement de la décharge actuelle, en raison de ses impacts environnementaux, sanitaires et écologiques, plaidant pour la création d'une décharge moderne rationnelle et contrôlée.
Et de qualifier cette décharge du "point noir" dans la région, estimant qu'elle enlaidit l'esthétique urbaine de la ville et contribue à la pollution des régions voisines.
Quelque 100 mille dirhams ont été destinés l'année dernière à l'aménagement de l'entrée de la décharge, le regroupement des déchets cumulés et éparpillés, a-t-il fait savoir, notant que la décharge qui reçoit des ordures depuis 15 ans est actuellement saturée.
Pour sa part, le chef du service de l'environnement à la municipalité d'El Hajeb, Mohammed Ettahiri, a affirmé que le conseil provincial d'El Hajeb, vient d'élaborer une étude relative à la gestion des ordures dans la région, et la mise en place d'une décharge provinciale contrôlée.
Il a indiqué que le conseil municipal d'El Hajeb et les conseils relevant de la province ont approuvé, récemment, lors de sessions extraordinaires, la signature d'une convention de partenariat relative au projet de réalisation et gestion d'une décharge provinciale contrôlée, et la mise à niveau et fermeture des décharges en place.


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