Commémoration à Al Hoceima du 70è anniversaire du lancement des opérations de l'armée de libération dans le Nord    La Chine se prépare au typhon Matmo : vols annulés, commerces fermés et alertes renforcées    Décès d'un citoyen à Marrakech : le Parquet clarifie les faits et écarte tout lien avec les manifestations    Températures prévues pour le dimanche 05 octobre 2025    El Guerguerat. Saisie de près de 54 kg de cocaïne    Noussair Mazraoui et les Lions, une histoire de rendez-vous manqués    Rayane Bounida et le Maroc, une histoire qui prend forme ?    Le Parlement européen débat du Maroc et du commerce international lors de sa session du 9 octobre    Industrie : l'activité recule en août 2025 selon BAM    La Direction générale de la sécurité des systèmes d'information avertit d'une vulnérabilité critique dans le plugin Spirit Framework de WordPress    La police déjoue un trafic de trente-trois kilogrammes de cocaïne au port de Tanger Med    La police saisit 9 300 comprimés psychotropes à Tifelt et arrête un suspect    L'envoûtante Meknès se vêtit à l'international pour fêter son deuxième festival interculturel sur le soufisme et la poésie    Line Producers India étend son maillage au Maroc et tisse un pont cinématographique entre l'Inde et le monde arabe    Mondial U20 : Le Maroc s'incline face au Mexique    Mondial U20 : Vers un ''Maroc-Egypte'' en 8es si...!!!    Mondial U20 / Aujourd'hui, Maroc vs Mexique : Horaire ? Chaînes ?    Botola D1 / J4 : l'IRT pour confirmer, RCAZ, KACM et FUS pour réagir !    Mondial U20 au Chili : Le Maroc affronte le Mexique pour confirmer son excellent parcours    Liga: le Real Madrid domine Villarreal et reprend provisoirement la tête du classement    GenZ : Le droit de rassemblement respecté durant les manifestations des deux deniers jours (CNDH)    Risques naturels : Le Maroc au 51ème rang mondial, selon un rapport international    Casablanca – Industrie : lancement d'un programme stratégique pour accompagner la croissance des entreprises marocaines    Après des infractions protocolaires, deux nouveaux walis nommés à Marrakech–Safi et Fès–Meknès    Espagne: Une Marocaine couronnée au concours mondial de la meilleure tarte au chocolat    Youssoufia: Minuit au chevet de la santé publique !    Destitution du gouvernement : Entre revendications de la Gen Z et contraintes constitutionnelles    GenZ212: "le débat public s'est déplacé dans l'espace virtuel, il faut s'y adapter", Abdejebbar Rachdi    Italie : Donné pour mort depuis 10 ans, un journaliste marocain retrouvé vivant    Marrakech : Aucun décès lors des violences à Sidi Youssef Ben Ali (procureur général)    Kénitra : 17 individus déférés devant le parquet après les violences à Sidi Taibi    Diaspo #409 : Noura Mennani rend hommage à son père par le pop art    Le Hamas d'accord pour libérer tous les otages    USA: le Sénat va voter pour la 4e fois sur une proposition de financement de l'Etat    Maroc-Allemagne : Première réunion du Groupe de travail sur l'alimentation et l'agriculture    Joe & The Juice s'installe au Maroc : une première en Afrique    Accord Maroc-UE : Revers pour le polisario après l'inclusion explicite des produits du Sahara    Crédits-Dépôts bancaires : le tableau de bord de BAM en 5 points clés    L'Humeur : Yves Saint Laurent, homme à chiens    Munich : le trafic aérien de nouveau interrompu après une alerte aux drones    Droits de douane : le gouvernement US promet une aide « conséquente » aux agriculteurs    Une ONG appelle Israël à poursuivre Aziz Rhali et les participants marocains à la flottille Sumud    Salon : cinquièmes "Lettres du Maghreb", pour habiter et écrire le monde (VIDEO)    Rendez-vous : demandez l'agenda    Maroc... Quand la stabilité devient la véritable richesse    Témoignant de l'ouverture du Maroc aux questions mondiales... Mohamed Oujar participe au Congrès pour la Paix en Chine    Le Festival du cinéma méditerranéen à Tétouan rend hommage à : Nabil Ayouch, Aida Folch et Eyad Nassar    Trois films marocains en lice aux rencontres cinématographiques de Cotonou    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le pédophile a été emprisonné hier en Espagne
Affaire Daniel Galvan
Publié dans Albayane le 07 - 08 - 2013


Affaire Daniel Galvan
Le pédophile multirécidiviste Daniel Galvan, qui a réussi, à la faveur d'une défaillance de l'administration pénitentiaire, à quitter sa geôle marocaine où il devait encore purger plus de 28 autres années, est à nouveau sous les verrous.
Arrêté lundi à Murcie en vertu d'un mandat international lancé par le Maroc, il n'a fallu à Daniel Galvan qu'une seule comparution, hier mardi, devant le juge Fernando Andreu de l'Audience nationale à Madrid, la plus haute juridiction en Espagne, pour qu'il soit renvoyé illico en prison. Même s'il n'est pour le moment qu'en «détention préventive», deux scénarios se présentent désormais devant la justice espagnole pour la suite des événements.
La première hypothèse serait de procéder à l'extradition du prévenu vers le Maroc qui en a clairement fait la demande. Même si une convention signée entre les deux pays écarte cette possibilité, les crimes commis par Daniel Galvan sont suffisamment graves (viol de pas moins de 11 enfants âgés entre 5 à 11 ans) pour faire fi des obstacles juridiques qui bloqueraient, en situation normale, son extradition. D'ailleurs les médias des deux côtés du Détroit ont donné un sérieux coup de pouce en ce sens à la justice ibérique, et ce en jetant un trouble sur la nationalité d'origine et le passé professionnel de ce pédophile notoire.
Selon une source judiciaire espagnole, qui a qualifié le cas de Daniel Galvan d'«assez étrange», le juge Fernando Andreu, en charge de cette affaire, se prononcera dans les heures qui viennent pour dire si le pédophile «est mis en prison ou laissé en liberté, sans restriction ou avec des mesures de contrôle judiciaire, le temps qu'une décision soit prise sur son extradition».
La deuxième hypothèse, après la mise en détention de Daniel Galvan par les Espagnols, serait que celui-ci purge le complément de sa peine écopée au Maroc dans une prison espagnole. Une convention, datant de 1997, prévoit que les ressortissants définitivement condamnés dans l'un ou l'autre pays peuvent purger le reste de leur peine dans leur pays d'origine.
Ce scénario est renforcé par l'entrée en lice d'un nouveau plaignant espagnol. En effet, selon le quotidien La Razon de mardi, dès l'arrestation lundi de Galvan, un homme a déposé une plainte à Alicante accusant ce criminel d'une tentative d'abus sexuel sur sa fille de cinq ans. Les faits remonteraient à 2004.
En attendant la suite qui sera donnée par la justice espagnole à cette affaire, les effets négatifs de cette bourde commise par la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), dont le patron, Abdelhafid Benhachel, a été évincé lundi, commencent à s'estomper.
D'ailleurs les observateurs internationaux et nationaux ont loué la célérité et la fermeté avec lesquelles SM le Roi est monté en première ligne pour résoudre cette affaire et satisfaire les attentes des Marocains.
Ainsi, et Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris, a affrmé dans une déclaration rapportée par la MAP, que «la rapidité et la vigueur de la réaction du Souverain marocain ont conduit à ce que l'enquête fasse la lumière sur les responsabilités des dysfonctionnements et que Daniel Galvan soit très rapidement arrêté et remis à la justice espagnole».
Pour sa part, Miguel Angel Puyol Garcia, président du Centre des études hispano-marocaines, a affirmé que la gestion de ce dossier par SM le Roi montre l'interaction qui existe entre la monarchie et le peuple marocains. Il a aussi qualifié la décision royale d'annuler la grâce accordé à Daniel Galvan, d'«historique», car «sans précédent dans l'histoire du Maroc».
Au niveau national, l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH) a salué la rapide réaction du cabinet royal qui, à travers plusieurs communiqués, a permis d'«éclairer l'opinion publique sur les tenants et aboutissants de l'erreur ayant conduit à la libération de l'Espagnol. Pour l'OMDH, le retrait de la grâce royale reflète «la volonté des hautes autorités de traiter cette affaire avec tout ce que cela suppose en termes de rigueur et de rétablissement de la dignité des victimes et de la justice marocaine».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.