Le consul général de France à Agadir, Julien Perrier et son aimable épouse se préparent à partir, après avoir accompli leur mission diplomatique dans le Souss. Un passage des plus brillants où le couple, sympathique et cordial, entretenait des rapports imprégnés d'amitié et de fluidité, avec les différentes constituantes de la communauté marocaine du Sud, ainsi que ses compatriotes résidents ou visiteurs de cette région hospitalière. Il est vrai que les relations séculaires privilégiées qui unissent les deux nations franco-marocaines, consolidées encore davantage par les résultats probants de la récente rencontre de haut niveau à Paris entre les deux primatures et leurs délégations respectives, favorisent et facilitent toujours l'évolution des consulats français dans l'ensemble du territoire du Royaume. D'autant plus que l'Hexagone demeure un partenaire de choix pour un pays émergent, résolument tourné vers la démocratie, la modernité et le progrès, tel que le Maroc, forçant l'estime et la reconnaissance, sanctionnées par le statut avancé dont ce voisin du Maghreb jouit auprès de l'Union Européenne. Ce registre est d'autant plus porteur d'enseignements forts qu'il s'inscrit également dans le sillage de la similitude des approches caractérisées par les valeurs de paix, de coopération et de rapprochement dans les contrées méditerranéennes, incitant, pour sûr, la France et consorts à réitérer sa ferme position d'adhésion en faveur des solutions politiques au litige saharien et de la proposition marocaine relative à l'autonomie de ces zones occidentales récupérées, sous la souveraineté de la mère patrie. Le consul d'Agadir prendra part, au terme de son mandat, aux ultimes cérémonies de la fête nationale française du 14 juillet, dans une ambiance de considération dont on le comblera, en compagnie de ses collaborateurs, amis et partenaires. Ambiance au cours de laquelle on se souviendra, sans doute, de l'homme, tout sobre, sagace et subtil visionnaire. Sans fard ni fanfare, le diplomate français, s'adjuge une place au soleil dans les cœurs de son entourage et incarne le prototype de l'hôte à la fois attaché aux exigences de la besogne à la quelle il s'apparente à la perfection et adapté aux spécificités d'une région florissante dont les aspirations grandissimes nécessitent davantage de doigté et de maestria. On regrettera, sans nul doute, ce départ naturel, mais on continuera à avoir cette jolie pensée envers cette illustre personnalité diplomatique, tout en sachant que sa « successeur » sera en mesure de relayer si parfaitement, puisque, comme cité précédemment, la plate-forme coopérative franco-marocaine, bien incrustée dans les entrailles des deux nations mutuelles, ne fait que fortifier ces passerelles de communion, aux plans national, régional et local. Hommage à vous, Consul, pour avoir su valoriser de la manière la plus éclatante ces idéaux indélébiles !