Casablanca : le dossier de l'urbanisme change de main    Marocains séquestrés à Myanmar : la Justice marocaine ouvre une enquête    Vinci : visa de l'AMMC sur le prospectus relatif à une offre d'actions    Inwi, acteur majeur de l'inclusion numérique au Maroc confirme sa participation active à la 2ème édition du GITEX Africa    Industrie automobile : 45 milliards de dollars d'investissements attendus    Agroalimentaire : Le «made in Morocco» à l'honneur au Salon international du Canada    Innovation : Les startups « Deeptech » face aux profondes incertitudes du marché marocain [INTEGRAL]    Forum international de l'industrie halieutique : Sadiki appelle à un engagement durable    Logistique : Un plan ambitieux d'expansion du réseau ferroviaire et aéroportuaire pour stimuler la connectivité et la croissance    Les attaques d'orques dans le détroit de Gibraltar se poursuivent    Les prévisions du jeudi 16 mai    Revue de presse ce jeudi 16 mai 2024    Marrakech : La Fondation Montresso met en lumière l'œuvre de Béchir Boussandel    Rapprochement Maroc-Irak sous le regard de l'Iran    Will Algeria exit CAF over Morocco jersey dispute ?    Spain warns citizens against travel to Tindouf camps    M. Hilale: L'ambassadeur algérien délaisse ses responsabilités arabes au Conseil de sécurité au profit de son agenda sur le Sahara à Caracas    Coupe arabe de la FIFA : Le Qatar organisera les prochaines éditions    Coupe du Trône: l'AS FAR joue pour une place pour le dernier carré    Les Marocaines U17 s'envolent pour l'Algérie    Adidas rend hommage aux artisans marocains avec une collection spéciale    SIEL 2024 : Hommage à Abdelkader Retnani, l'homme qui a révolutionné l'édition marocaine    Le nouveau gouvernement koweïtien prête serment    Election du bureau exécutif de l'Observatoire marocain de lutte contre la diffamation et l'extorsion    Maroc-Chine: signature d'un accord de coopération pour la réinsertion sociale des détenus    Sahara: Forte participation du Maroc aux travaux du séminaire du C24 au Venezuela    Marocains séquestrés en Birmanie : L'ambassade suit de près la situation    Moyen Atlas : Le 3e Maroc Rallye équestre, une rencontre entre l'humain et la nature    Après le match RSB-USMA, l'Algérie prévoit-elle de quitter la CAF ?    L'Agence Mondiale Antidopage lève ses sanctions contre la Tunisie    Disparition de la jeune médecin et militante Chaïmae Lasri    Sommet arabe: Aziz Akhannouch s'entretient à Manama avec le président irakien    Exclusif – L'Initiative Atlantique du Maroc : Une idée visionnaire et audacieuse pour l'intégration africaine    Akhannouch représente SM Le Roi au 33ème Sommet arabe à Manama    Washington annonce une aide militaire de 2 milliards de dollars à l'Ukraine    Permis de conduire: Plus de 130.000 inscrits sur la plateforme «Perminou»    US pushes for Arab peacekeeping force in Gaza, with Morocco participation    Les températures attendues ce mercredi 15 mai 2024    Les maladies cardiovasculaires font 4 millions de morts par an en Europe    Financial Times : Le Maroc étudie une demande américaine de participation au maintien de la paix à Gaza    Vladimir Poutine se rendra en Chine les 16 et 17 mai à l'invitation de Xi Jinping    L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif parraine le premier bazar de produits artisanaux des personnes à besoins spécifiques à Al-Qods    Casablanca : l'AMMA organise une manifestation musico-culturelle    Le réalisateur marocain Jérôme Cohen-Olivar présente son nouveau film « Autisto »    SIEL 2024. Latifa Labsir présente son ouvrage sur l'autisme « Tif Sabiba »    Patrimoine architectural : Un accord de partenariat entre la Fondation BMCE Bank et l'UNESCO    La Fondation Abou Bakr El Kadiri lance un nouveau podcast sur l'histoire du Mouvement National    Economie marocaine : la BERD table sur un taux de croissance de 3% en 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Haute technologie d'imagerie en cancérologie : Le Pet Scan ou la médecine du futur
Publié dans Albayane le 01 - 12 - 2010

Voir entièrement et sous tous les angles toutes les parties du corps dans leur moindre détail, au millimètre prés et surtout sans ouvrir est certainement le plus vieux rêve de la médecine. Un rêve qui est devenu aujourd'hui une réalité. Cette grande innovation, nous la devons à la mise au point d'une haute technologie dans le domaine de l'imagerie médicale c'est le Pet Scan, (Positron émission tomographe). Le PET Scan est un examen qui permet d'identifier des lésions tumorales ou de contrôler la réponse au traitement de certains cancers. Nous vous proposons de découvrir cette technique d'imagerie médicale qui révolutionne la prise en charge des cancers.
Le seul bémol de cette technologie sans aucun doute merveilleuse, c'est le prix exorbitant pour l'acquisition de cet appareil qui se reflétera sur le prix de l'examen qui ne sera pas à la portée de tous les citoyens.
Le Pet Scan est une technique d'imagerie médicale qui permet de déceler des tumeurs jusqu'alors invisibles .Cet appareil dont la médecine ne peut plus se passer donne à voir des images d'une étrange beauté et lève le voile sur les mystères de notre organisme et permet donc un diagnostic plus précoce du cancer et des traitements mieux ciblés.
Aujourd'hui, grâce au Pet Scan, le médecin spécialiste réalise un examen indolore, Le praticien peut avoir la confirmation d'un cancer sans avoir recours à la biopsie, un geste médical plus douloureux et risqué.
Cette technique améliore également l'efficacité des chimiothérapies. Elle permet de dresser une carte précise des parties lésées et de suivre leur évolution. Le PET scan a de multiples avantages. En effet, en un seul examen, il donne une idée du degré d'activité des tissus tout en permettant d'examiner l'entièreté du corps. Suite à une radiothérapie ou à une chimiothérapie, le PET scan permet de faire la différence entre une masse de tissu cicatriciel ou nécrosé, et une tumeur toujours active qui nécessiterait la poursuite d'un traitement. Au regard des résultats de l'examen, les médecins peuvent aussi adapter le traitement, en changeant le produit de chimiothérapie ou en augmentant les doses. Son utilité est donc indiscutable dans des indications bien précises.
Des indications multiples
Un examen TEP du cœur peut être utilisé pour analyser le flux sanguin vers le muscle cardiaque et aider à évaluer les signes d'une maladie coronarienne.
Déterminer si les zones du cœur qui montrent une diminution fonctionnelle sont vivantes ou bien nécrosées à cause d'un infarctus du myocarde antérieur. Combinée à un examen de perfusion myocardique, la TEP peut permettre de faire la différence entre un muscle cardiaque non fonctionnel et un muscle cardiaque qui pourrait bénéficier d'une intervention, telle qu'une angioplastie ou un pontage coronarien, permettant de rétablir un flux sanguin adéquat et d'améliorer la fonction cardiaque.
L'examen du cerveau évalue les patients qui présentent des troubles de la mémoire d'origine inconnue, ceux qui souffrent ou que l'on soupçonne souffrir d'une tumeur au cerveau et ceux qui souffrent de crises convulsives ne répondant pas à un traitement médicamenteux et qui sont donc des candidats à la chirurgie.
Comment se déroule l'examen ?
Le PET Scan est une technique d'imagerie dite «fonctionnelle». Tout comme la scintigraphie, cet examen montre le fonctionnement d'un organe et non sa structure.
Le PET-Scan repose sur l'injection d'un traceur (généralement du 18 Fluoro Deoxy Glucose ou 18 FDG), dont le trajet dans l'organisme est détecté grâce à une caméra spéciale appelée caméra TEP.
la caméra TEP est un appareil qui ressemble à un scanner mais dont le fonctionnement est différent. L'abréviation «TEP» ou «PET» signifie «tomographie par émission de positons». Les caméras TEP permettent en effet de détecter les positons.
Pour simplifier, cet examen consiste à injecter du sucre radioactif dans le sang et à le détecter grâce au PetScan. Les cellules cancéreuses qui se nourrissent de beaucoup plus de sucre que les cellules normales apparaissent alors en couleurs sur les images.
Des coûts qu'il faut connaître
Le PET Scan est un appareil très onéreux, son prix est estimé à plus de 3.000.000 d'Euros. C'est la raison pour laquelle ces appareillages sophistiqués ne sont disponibles que dans quelques pays riches où le pouvoir d'achat des citoyens est élevé, ce qui permet bien entendu d'avoir un meilleur accès a ces technologies. Cependant, il faut savoir que même au niveau de ces pays il n'y a que quelques appareils.
L'installation d'une machine de cette nature et de cette importance nécessite une infrastructure adaptée à ce type d'appareil .La construction de bâtiments spéciaux réservés à l'utilisation de cette technologie avoisine les 800 000 ? .
Le budget de fonctionnement environ 2 millions ? par an et le cout de la dose du produit utilisé pour l'examen FDG : 500 ? . Au total le coût d'un examen y compris le prix du FDG : 1200 ? (en France).
L'innovation pour tous
Au Maroc est le seul pays d'Afrique à avoir introduit cette haute technologie et plus particulièrement RABAT PETSCAN qui est un centre d'imagerie et de diagnostic qui a fait l'acquisition d'une TEP/CT SCAN de la toute dernière génération.
Cette technologie aussi sophistiquée, aussi onéreuse soit-elle ne peut réellement avoir de véritables valeurs et de sens que si elle profite au plus grand nombre.
Que peut bien valoir un Pet Scan dans un pays comme le nôtre où les nouveaux cas de cancers sont estimés à plus de 45.000 par an, et où les pathologies cardiaques et les affections neurologiques sont des causes de décès et d'handicapes qui représentent de véritables problèmes de santé publique. Tout en saluant l'installation de ce premier appareil de dernière génération qui va rendre d'énormes services à une certaine catégorie de malades tant au niveau du diagnostic, que du traitement des tumeurs cancéreuses qui pourront être détectées très tôt et donc traitées précocement avec des chances de guérisons certaines.
Nous formulons le vœu pour que nos décideurs , nos responsables, nos hommes politiques puissent accorder la même chance aux nombreux malades qui n'ont pas les moyens pour pouvoir eux aussi avoir accès à cette technologie .
Il serait équitable d'équiper les centres d'oncologie de Casablanca, Rabat, Oujda, Al Hoceima, Marrakech, Fès, Tanger de cet appareil. Après tout, il y va de la santé de nos concitoyens. Les moyens existent, il n'y a qu'à utiliser les taxes sur le tabac, les boissons alcoolisées, les spiritueux, l'argent des infractions au code de la route…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.