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Arrestation de deux extrémistes originaires des camps de Tindouf en Espagne pour des accusations liées au terrorisme, et enquête espagnole sur l'implication du nouvel ambassadeur du Polisario en Algérie
Des sources médiatiques espagnoles, notamment dans la région du Pays basque, ont rapporté que les autorités de sécurité ont arrêté deux jeunes Sahraouis originaires des camps de Tindouf, dans le sud de l'Algérie, pour des accusations liées à l'extrémisme et à l'apologie du terrorisme. L'opération d'arrestation s'est déroulée dans la province d'Álava, au nord du pays, dans le cadre d'une vaste enquête sécuritaire sur des activités suspectées d'être liées à des groupes extrémistes. Selon les informations disponibles, les deux jeunes ont comparu devant l'Audience nationale à Madrid, la juridiction spécialisée dans les affaires de terrorisme. Le juge a décidé de placer l'un des suspects en détention provisoire, tandis que l'autre a été libéré sous contrôle judiciaire. Bien que les journaux espagnols, notamment au Pays basque, soient restés discrets quant aux antécédents et à l'identité des personnes arrêtées, des rapports médiatiques ont révélé que l'un des deux jeunes arrêtés entretient des liens étroits avec Khattri Addouh, le nouvel ambassadeur du Front Polisario en Algérie. Les mêmes sources ajoutent que des représentants du front séparatiste ont exercé des pressions sur les médias locaux espagnols pour empêcher la diffusion d'informations indiquant que les suspects sont issus des camps de Tindouf. Cette affaire relance le débat sur la question de l'extrémisme parmi les populations des camps de Tindouf sur la scène internationale, notamment avec la multiplication des rapports mettant en garde contre l'infiltration de groupes extrémistes dans ces zones isolées. Des centres d'études américains ainsi que plusieurs responsables politiques aux Etats-Unis ont récemment appelé à classer le Front Polisario parmi les organisations terroristes, en s'appuyant sur des indicateurs croissants de radicalisation dans ces milieux. Ces développements interviennent dans un contexte de débat politique intense en Espagne autour d'un projet de loi visant à accorder la nationalité espagnole aux Sahraouis nés durant la période de colonisation espagnole du Sahara. L'initiative, portée par un parti d'extrême gauche, a provoqué une division au sein du gouvernement de coalition, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) s'étant opposé à la reconnaissance des documents délivrés par le Front Polisario et à la simplification des procédures de naturalisation. Malgré cette opposition, la loi a été adoptée au Parlement espagnol, ce qui a intensifié les tensions politiques, notamment en raison de la montée des inquiétudes sécuritaires concernant l'implication de certains Sahraouis dans des activités menaçant la sécurité publique.