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Robert Richard visait également la France
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 09 - 2003

Le Français, Robert Richard Antoine Pierre, alias Abou Abderrahmane, impliqué dans les attentats terroristes du 16 mai à Casablanca avait l'intention de perpétrer des actes terroristes en France. Il comparaît de nouveau aujourd'hui, avec 33 autres "takfiristes" devant la Cour d'appel de Rabat.
Il s'appelle Robert Richard Antoine Pierre, alias Abou Abderrahmane. Il est né le 30 janvier 1972 à Saint-Etienne, en France. Il a fait ses débuts scolaires dans une école de sa ville natale pour rejoindre par la suite les rangs des élèves du collège privé Saint Joseph. Avant d'y décrocher le BBS, il a rejoint le collège public, Anne Frank, puis le lycée Portail Rouge et enfin le lycée technique qu'il a quitté avec un niveau du 6ème année, de comptabilité.
Selon l'ordonnance du renvoi n° 104-03 du juge d'instruction près la Cour d'appel de Rabat, Pierre Richard a avoué aux enquêteurs avoir travaillé, entre 1991-92, dans une société pour fabrication du coton à Saint-Etienne, en France. C'est là où il a fait la connaissance de deux personnes turques. Ces dernières l'ont convaincu de les accompagner de temps en temps à une mosquée de ressortissants turcs à Saint-Germain. Quelque temps plus tard, il s'est converti à Islam. Recevant une somme de 10 mille francs français d'un Turque, il s'est rendu en Turquie. À Istambul, il a rencontré un certain Abdellah. Ce dernier l'a convaincu du Jihad soit en l'Algérie soit en Afghanistan. Il a choisi le pays des Talibans. En compagnie d'un Algérien et quatre Turques, il a voyagé en Iran, puis au Pakistan pour rentrer en Afghanistan et séjourner dans une maison d'hôtes, "Dar Chouhada". C'est ainsi qu'il a poursuivi durant quatre mois, au camp "Khalden", des entraînements militaires surtout en maniement des armes à feu, tels que la Kalachinkov, des revolvers Mkarov et d'autres armes. Il a également appris la fabrication des explosifs. Selon ses propres déclarations devant les enquêteurs, son instructeur était un Palestinien dénommé Abou Bakr, spécialiste en explosifs.
En 1997, il a regagné le Maroc pour épouser une Marocaine, Fatima Bousmaha, avec laquelle il est retourné en France pour séjourner chez ses parents.
Toujours selon l'ordonnance de renvoi du juge d'instruction près la Cour d'appel de Rabat, afin de subvenir à ses besoins, Richard Antoine, a commis plusieurs hold-up et attaques à main armée en compagnie d'un certain Miloud l'Algérien et Saïd le Turc. C'est ainsi qu'ils ont attaqué l'école même où Richard Antoine a poursuivi ses études primaires. Ils en ont dérobé une télévision et un magnétoscope.
Un deuxième hold-up a été perpétré dans une agence bancaire où ils ont mis la main sur 20 mille FF. Ils ont également à leur actif l'attaque d'une rôtisserie située dans la région de La Loire, d'un restaurant Mc Donald, ainsi que des gares ferroviaires en Belgique.
En 1999, Richard Antoine est retourné au Maroc en compagnie de son épouse, pour séjourner à Tanger et s'adonner au trafic des voitures. C'est dans la ville du Détroit qu'il a commencé à fréquenter des mosquées et à faire la connaissance des adeptes de La Salafiya Jihadia, comme les dénommés Hassan Fassi et Hicham.
En apprenant qu'il avait passé des mois en Afghanistan et subi des entraînements militaires, ces derniers lui ont demandé de se tenir prêt à perpétrer, au nom du Jihad, des actes terroristes. En effet, il leur a montré quelques cibles en France, comme la raffinerie de Lyon, une synagogue et des citernes transportant un produit chimique explosif.
Après quoi, le dénommé Hassan Fassi, lui a préparé une rencontre avec des nouvelles recrues qui étaient des adeptes d'un autre Marocain Afghan dénommé Abou Moundir. D'autres recrues ont rejoint la cellule de Robert telle que le dénommé Al Haouate, le dénommé Laâskri, Mohamed Zaïdi, et d'autres. Dans un souci de précaution, il a tenu à rencontrer ces derniers le visage caché. Il leur a parlé du Jihad et de son passage en Afghanistan et de ses rencontres avec les "Moujahidines" qui ne craignent que Dieu. Pour participer au Jihad, leur a-t-il expliqué, ils doivent d'abord apprendre la langue française qui leur facilitera l'intégration dans la société qu'ils visent. Seulement, un certain Abdellah les a convaincus de commencer le Jihad en terre du Maroc afin de construire un Etat Islamique.
Cependant, après les événements du 11 septembre 2001, le dénommé Rachid Laâroussi, adepte de La Salafiya Jihadia, a convaincu Robert et les membres de sa cellule de combattre les intérêts américains et ses alliances en visant en premier lieu la France. Après une discussion entre les membres de cette cellule, ils ont fini par se mettre d'accord sur le bien-fondé d'attaquer tous les intérêts américains au Maroc. Aussitôt, ils ont déterminé les sites qu'ils doivent viser, comme le siège de la DST, ses fonctionnaires, un casino et l'hypermarché Marjane à Tanger, les barrages des gendarmes établis notamment entre la ville de Détroit et Fès. Pour ce faire, les éléments de la cellule de Robert ont entamé ses entraînements sportifs et militaires dans une forêt à Tanger. Après quoi, ils ont regagné les grottes d'Al Kifane, à Fès où ils ont établi un camp réservé aux entraînements sportifs et militaires.
Par ailleurs, Robert Antoine a avoué avoir contacté le Cheikh Hassan Kettani pour demander une Fatwa sur le Jihad au Maroc. Seulement, ce dernier l'a conseillé de se rendre chez Abdelwahab Rafiki, alias Abou Hafs.
En le rencontrant, ce dernier lui a demandé de rejoindre son groupe et l'a sollicité de se charger de la formation militaire. Seulement, Robert a refusé sous prétexte qu'un "émir" ne peut en aucun cas être un "serviteur" d'un autre "émir".


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