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«Benabdallah défend l'indéfendable»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 03 - 2004

Le député du Mouvement Populaire et rapporteur de la commission des Affaires étrangères et de la Défense nationale, revient sur la réunion au sujet de la couverture médiatique du séisme d'Al Hoceïma. Et surtout la censure de ses propos dans le reportage de RTM.
Aujourd'hui Le Maroc : Vous avez assisté à la réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense nationale, le 17 mars, à laquelle le ministre de la Communication, Nabil Benabdallah, était convié. On a eu l'impression que vos propos ont été censurés, lors du reportage sur la RTM. Qu'en est-il exactement ?
Ahmed Zarouf : Effectivement, mes propos ont été censurés. Dans le reportage, les journalistes ont coupé toute la partie où je critiquais le ministre et n'ont gardé que ma conclusion, dans laquelle je disais que ces critiques dirigées à l'encontre du ministre de la Communication à l'occasion de la couverture du séisme d'Al Hoceïma, montraient que la société est en bonne santé, car nous recherchons tous le perfectionnement de nos médias publics.
Que pensez-vous de cette mini-censure dont vous avez été l'objet?
Ecoutez, depuis l'arrivée de Nabil Benabdallah, à la tête du ministère de la Communication, on assiste souvent à des scènes pareilles. Les personnalités de la gauche ont toujours le temps nécessaire pour s'exprimer à l'antenne. En revanche, les membres des partis de droite, qualifiés de réactionnaires, on a tendance à les couper au maximum.
Comment s'est déroulée la réunion de la commission des Affaires étrangères,
mercredi dernier ?
Ce bonhomme, Nabil Benabdallah, prend les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. Il défend l'indéfendable. Son speech, lors de cette fameuse réunion, est, carrément, une insulte à notre intelligence.
Voici certains de ces arguments. Il a affirmé que le ministère a cherché pendant 8 heures et demie, un avion pour dépêcher des équipes à Al Hoceïma. C'est-à-dire depuis la première secousse, à 2 heures 30 du matin, jusqu'à 11 heures. Ensuite, Benabdallah a souligné qu'il a fallu 10 heures pour enregistrer des images et les renvoyer vers Rabat.
Enfin, il a défié quiconque de trouver une image diffusée par les télévisions étrangères qui n'émane pas des médias publics marocains. Selon lui, donc, les premières images diffusées dans le monde appartenaient toutes aux deux chaînes marocaines.
A la suite de tout ce speech, il a voulu projeter un film reprenant toutes les images du séisme. Mais je m'y suis énergiquement opposé.
Pourquoi vous êtes-vous opposé à la projection de ce film ?
Pour des raisons très simples. D'abord, ce sont des images que nous avons tous vues à la télévision et que nous connaissons presque par cœur. Ensuite, le ministre voulait, en projetant ce film, lasser les députés présents pour qu'ils quittent la salle et éviter ainsi des interventions critiques à son égard.
Vous avez pris la parole lors de cette réunion. Qu'avez-vous dit exactement ?
Tout d'abord, on pourrait aisément comprendre qu'un simple citoyen ou un étranger, soient incapables de trouver un avion pour se rendre à Al Hoceïma, le jour du séisme. Mais il est inconcevable qu'un ministre ait une telle difficulté.
J'ai rappelé à Nabil Benabdallah, que l'escadron aérien de la Gendarmerie Royale possède un hélicoptère prêt à toutes les éventualités, et ce 24 heures sur 24. Il est utilisé en cas de catastrophes naturelles ou même d'accidents de circulation graves. Et quand cet hélicoptère part en mission d'urgence, il est immédiatement remplacé par un autre.
Hormis le retard enregistré dans couverture du séisme, quelles sont vos remarques concernant le
traitement journalistique du drame ?
Je peux comprendre que les télévisions marocaines aient eu du mal à offrir des images dans les premières minutes qui suivent le séisme. Mais dans ce cas, elles pouvaient contacter par téléphone le gouverneur, un caïd, un élu, un professeur universitaire, n'importe qui, capable de décrire aux téléspectateurs marocains la situation sur le terrain. C'est un minimum de professionnalisme que nous demandons.


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