Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a présidé, vendredi à Laâyoune, la cérémonie de signature de trois ambitieuses conventions pour l'amélioration des conditions de travail des journalistes et des professionnels des médias dans les provinces du Sud, et aussi le renforcement de leurs capacités professionnelles par une série de formations. Selon un communiqué du ministère, la première convention porte sur la mise en place d'une tente de la presse à Laâyoune en tant que centre socioculturel de proximité dédié à l'accueil et la formation des journalistes. Cette structure, qui ressemblera à la Maison de la presse de Tanger, sera dotée de moyens technologiques de pointe. Elle nécessitera une enveloppe budgétaire de 14 millions de dirhams, financée en partenariat entre le ministère, le conseil municipal de Laâyoune, la wilaya et l'Agence du développement des provinces du Sud. Ce projet qui s'étend sur une superficie de 3.000 m2 comprend un centre de formation, un autre pour les études journalistiques ainsi qu'un espace d'animation. La deuxième convention vise le soutien des capacités des sociétés de production dans l'audiovisuel et le cinéma, ainsi que la promotion de ce domaine dans la région à la faveur d'un partenariat entre l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma, le club des producteurs audiovisuels au Sahara, tandis que la dernière convention a pour objectif la promotion des capacités des journalistes dans la région, dans le cadre d'un partenariat entre le ministère et le Club de la presse au Sahara. La signature de ces conventions intervient en marge des journées d'étude organisées sur le thème de l'industrie cinématographique et la formation dans l'audiovisuel, organisées du 8 au 11 avril par le ministère de la communication en partenariat avec le Club des producteurs audiovisuels au Sahara. La cérémonie s'est déroulée en présence notamment du président du conseil municipal de Laâyoune, Hamdi Ould Rachid, le gouverneur de la province de Tarfaya Najem Abhay, de directeurs du Centre cinématographique marocain et de l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma ainsi que les professionnels des médias.