Pour donner un caractère évident à cet appel, lesdits participants estiment que le droit des peuples africains à l'information implique la garantie du droit des journalistes africains d'accéder aux sources de l'information, et la réglementation de l'accès à l'information. «L'avenir du continent africain de façon générale, sa sécurité, son essor et son progrès dépendent de l'émergence d'institutions médiatiques fortes, libres et indépendantes», enchaînent-ils. La Déclaration indique également que la lutte contre les stéréotypes sur l'Afrique implique la conjugaison des efforts de tous les intervenants. Les participants appellent, en outre, à faire évoluer les méthodes et programmes relatifs à la formation de base et la formation continue dans le domaine de la presse et des médias en plus du développement et du renforcement des capacités des journalistes et des institutions de presse. Les participants plaident aussi pour l'appui des efforts de promotion de la liberté de la presse dans le continent africain à travers un soutien conséquent à la liberté de la presse et des médias et le renforcement des capacités des institutions médiatiques tout en encourageant la conclusion de conventions de partenariat entre les instances syndicales dans le domaine de la presse et des médias et les instances professionnelles des Etats africains membres de l'Organisation de coopération islamique (OCI) afin de dynamiser les efforts en la matière et de proposer des politiques publiques appropriées. De surcroît, les participants insistent sur le rôle des médias dans la lutte contre toutes les formes de violence, de discrimination raciale et de terrorisme ainsi que la lutte contre toutes les formes de crime contre l'humanité.