Initiée par le Club de presse au Sahara en partenariat avec le ministère de la communication, le conseil régional de Laâyoune-Sakia El Hamra, la Commission régionale des droits de l'Homme de Laâyoune-Smara et le conseil provincial de Laâyoune, cette manifestation s'inscrit en droite ligne des efforts dudit Club visant à promouvoir le secteur de la presse et des médias dans les provinces du Sud et à accompagner les mutations structurelles que connaît la gestion des affaires publiques locales et régionales. Selon un communiqué des organisateurs, la tenue de ce forum intervient conformément aux grandes orientations visant la promotion et la consolidation du processus démocratique du Royaume, vu le rôle clé du secteur de la presse régionale dans la mise en place appropriée de la régionalisation élargie. Cet événement a été l'occasion de formuler une série de propositions et de recommandations à même de développer et de moderniser le secteur médiatique dans les provinces du Sud. Cette première édition qui a vu la participation d'un parterre de professeurs, chercheurs, journalistes et acteurs dans les domaines des médias, du développement, de la justice, des droits de l'Homme tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Maroc, vise à approfondir le dialogue constructif et responsable en vue de parvenir à des recommandations et propositions en mesure de moderniser et de renforcer les capacités régionales des médias au niveau des provinces du Sud en particulier, et faire en sorte qu'ils soient à même d'assurer leurs missions et responsabilités nationales à la lumière de la mise en place effective de la régionalisation élargie et du renforcement de la démocratie participative locale et régionale, relève le document. Par l'occasion, plusieurs questions liées au secteur des médias et de la presse en général et de la presse régionale en particulier ont été débattues, et ce en traitant de divers axes, notamment «La presse régionale à la lumière de la régionalisation élargie... contextes et perspectives», «La presse régionale et les questions fondamentales» et «Presse, sécurité nationale et juridique, et droits humains».
