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Le combat douteux de l'Algérie
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 23 - 04 - 2002

A moins de quarante jours des élections législatives du 30 mai, les autorités algériennes s'investissent corps et âme pour éviter à leur pays le drame de l'abstention collective aux élections législatives.
Conformément à une règle courante, faute de moyens adéquats pour agir sur le terrain et apporter des réalisations qui concernent directement les masses, le Président Abdelaziz Bouteflika redouble d'efforts sur le plan diplomatique pour faire croire que l'Algérie a reconquis son statut d'antan et le prestige dont il bénéficiait lorsqu'il était leader au niveau des « Non-alignés », avec l'Egypte, la Yougoslavie et l'Inde. Fini, donc, le temps des rêves nationaux « anti-impérialistes ». Le pragmatisme est de plus en plus poussé à ses extrémités. Ainsi, le leurre tourne à l'utopie.
Probablement, jamais l'ironie des hasards ne s'est appliquée à une question aussi importante et déterminante pour l'avenir des peuples du Maghreb que celle qui porte aujourd'hui sur le lien étroit entre la cause palestinienne et l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc. Deux questions apparemment distinctes mais qui disposent d'un dénominateur commun.
Le conflit entre les deux pays est non seulement en passe d'être internationalisé, conformément aux aveux des dirigeants algériens, mais pire encore il commence à piéger ces derniers et à focaliser leur attention.
Alors que le Maroc s'est distingué ces derniers temps par une dynamique et détermination à vouloir soutenir, par tous les moyens légaux, la cause palestinienne, en Algérie le soutien à la lutte du peuple palestinien passe quasiment inaperçu. Les rares manifestations qui sont permises se déroulent dans des régions, dit-on, loin des zones à haut risque et n'ont d'objectif que de flirter avec l'opinion publique. Bien entendu, ce profil bas qui se manifeste à travers l'interdiction des marches de solidarité avec la Palestine tire sa raison d'être de la nouvelle stratégie diplomatique menée par les autorités algériennes. L'on se rappelle, à cet effet, de la rencontre tenue à Alger, le 17 avril courant, entre le Président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika et l'adjoint du commandant en chef des forces américaines en Europe, le Général Carlton W. Fulford.
A l'issue de cette audience, qui s'est déroulée en présence du Général de corps d'armée Mohamed Lamari, chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), un communiqué officiel a tenu à préciser que la visite du Général Fulford « s'inscrit dans le cadre de la poursuite du développement des relations de Coopération militaire bilatérales ». Et d'ajouter qu'elle permet aux deux parties « d'examiner les questions d'intérêt commun ».
Une semaine après cette visite, le Président Bouteflika se rend en Espagne, dans une visite dite d'une « grande importance politique », selon les milieux diplomatiques espagnols. Cette visite, la première du genre qu'effectue le chef de l'Etat en Espagne depuis son accession a la magistrature suprême, constitue, selon les algériens, « une nouveauté dans les relations entre l'Algérie et l'Espagne », dans la mesure où elle trace « le cadre d'une coopération stratégique périodique de haut niveau ».
Elle sera également « l'occasion d'examiner les questions régionales et internationales d'intérêt commun », ajoute-t-on de même source.
Or, dans toutes ces démarches, l'on sait que ce qui intéresse le plus les autorités algériennes c'est le Maroc et son Sahara. Tout a commencé par là et tout transite via « ce continent problématique » qualifié de stratégique.
Or, pour le Maroc, les choses sont simples. La nouvelle conjoncture que traverse le Royaume veut que les espaces d'autonomie soient plus ouverts et que l'Etat reflète de plus en plus les aspirations de la société. Quand SM le Roi porte le badge de la Palestine, il ne fait que traduire, à son niveau, les sentiments de son peuple. Il ne troque nullement les principes et valeurs de son pays contre des gains politiciens. Aussi, quand il appelle à plus de justice dans ses rapports avec ses voisins, il ne les prend pas en otage, en armant leurs opposants, comme cela se fait avec des séparatistes ibériques. L'atout du Maroc consiste, avant tout en son attachement aux règles de l'art : à la légitimité historique, à la légalité internationales et aux valeurs des droits de l'Homme, reconnues sur le plan universel. Trois facteurs, donc, qui expliquent le retour ininterrompu des anciens séparatistes à la mère patrie, la révision, par les gauchistes d'antan de leur position vis-à-vis de l'intégrité territoriale de leur pays, et le retrait de reconnaissance de plus en plus fréquent par des pays à l'encontre des séparatistes et de leur Etat fantoche.


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