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USA : La politique de l'effroi
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 06 - 08 - 2004

L'ombre terroriste qui plane sur les Etats-Unis ne serait, selon les détracteurs de George W. Bush, qu'une manipulation destinée à renforcer la position du président sortant, en perspective des présidentielles programmées au mois de novembre.
Le niveau d'alerte a été revu à la hausse aux Etats-Unis, en vertu d'un éventail d'informations qui auraient été réactualisées de la part d'Al-Qaïda. C'est ce qui ressort du rapport ficelé au niveau du département américain chargé de la Sécurité intérieure. La menace d'attentats ciblant le pays est en constante évolution, selon les officiels américains.
Cependant, le spectre de la terreur planerait-il pour de vrai sur les Etats-Unis ? Le réseau Al-Qaïda serait-il sur le point de perpétrer des actes terroristes sur le sol américain ? Oui, selon George W. Bush. Chose qui ne semble pas faire l'unanimité dans le pays de l'Oncle Sam.
En effet, les démocrates estiment que cette montée en flèche des menaces visant les Etats-Unis n'est qu'une affabulation, une de plus, de la part du président sortant. George W. Bush est accusé d'agiter la menace terroriste à des fins politiques, imminence du scrutin oblige. Le chef de file des démocrates, John Kerry, n'a pas personnellement émis de réserves sur les allégations du président américain. Mais au sein de son camp, des voix s'élèvent pour crier à la manipulation politique. «Chaque fois que Bush a un problème, il abat son atout : le terrorisme», souligne Howard Dean, ancien candidat à l'investiture démocrate pour les présidentielles.
«Pourquoi le gouvernement américain a-t-il choisi de monter le niveau d'alerte à Washington et New York, alors que les données qu'il possède dataient d'avant le 11 septembre 2001 ?», s'est-il demandé, faisant allusion aux éventuels attentats qui cibleraient, selon le gouvernement américain, des institutions financières emblématiques à New York, à Newark et à Washington. Des menaces suite auxquelles le niveau d'alerte est passé à l'orange, qui est en soi un niveau très élevé. Les informations vieilles de trois ans que Howard Dean a soulevées ont, effectivement, été derrière la revue à la hausse du niveau d'alerte.
Une évidence que Tom Ridge, ministre chargé de la Sécurité intérieure, a admise sans contestation, soulignant toutefois que son département ne faisait pas de politique en brandissant la menace d'attentats terroristes. Empruntant les pas à son secrétaire d'Etat à la Sécurité intérieure, l'équipe Bush, par le biais de plusieurs figures, est passée à la riposte. En effet, plusieurs journaux américains alternent témoignages et déclarations versant dans le même sens. Les auteurs de ces déclarations, faites sous-couvert d'anonymat, font à l'unanimité état de réelles menaces. On a même cerné la chronologie de ces actes de terreur, laissant entendre que les mois d'août et de septembre seront à haut risque.
Mais toutes ces sorties médiatiques rappellent étrangement celles qui avaient pisté les attentats du 11 septembre, ainsi que celles ayant précédé l'invasion de l'Irak. Il est de notoriété publique que la carte de la lutte anti-terroriste est le fer de lance de George W. Bush.
Les discours patriotiques ayant épuisé leur luminescence, le président américain garde toujours le volet du terrorisme comme dernier recours, enjolivant le tout de termes médiévaux et de passages de la Bible.
Cependant, les récents scandales liés à la guerre en Irak, conjugués à des armes de destructions massives introuvables dans le pays, en plus des preuves que Saddam Hussein n'a eu aucun lien avec Al-Qaïda, sont autant de charges retenues contre le président sortant. L'artifice emballé pour atteindre tel ou tel objectif ayant souvent été démasqué, l'on assiste, sans aucun doute, à une nouvelle manipulation, pour des fins politique cette fois-ci.
D'ailleurs, l'on peut lire dans les colonnes de l'hebdomadaire américain The New Republic, se basant sur les déclarations de responsables pakistanais, qu'Islamabad a fait l'objet de pressions de la part de l'administration américaine, afin que l'arrestation de l'un des terroristes les plus recherchés d'Al-Qaïda se fasse durant la campagne électorale américaine. The New Republic rapporte que les instructions données auraient suggéré que l'arrestation de cette cible importante ait lieu durant la convention démocrate.
Au cas où les allégations de l'hebdomadaire américain s'avéreraient véridiques, le discrédit qui touche l'administration actuelle gagnerait en grades. Notamment lorsque l'on sait que le Pakistan a annoncé, à tambour battant, l'arrestation d'un maillon capital dans le terrorisme, le Tanzanien Ahmed Khalfan Ghailani, juste avant le discours de John Kerry devant les délégués démocrates, d'à peine quelques heures. Une étrange coïncidence qui sème, encore plus, le doute sur la véracité de tout ce qui sort des coulisses de l'administration Bush.


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