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Zakia Hajjaji: «Nous voulons offrir une égalité des chances à la jeunesse»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 07 - 2015

ALM : Méditel a récemment lancé Qalbi Maak, notamment avec une opération qui s'intéresse à SOS Villages d'enfants. D'où l'idée de fédérer toutes ces énergies est-elle née ?
Zakia Hajjaji : Qalbi Maak est un programme d'engagement solidaire envers l'enfance et la jeunesse marocaines. Une sorte de plate-forme qui réunit toutes les actions sociales de Méditel et que nous avons voulu créer en tant qu'esprit de communauté et auquel également nous cherchons à faire participer le plus grand nombre de citoyens. C'est donc ouvert au grand public. Depuis la mise en ligne de la plate-forme qalbimaak.ma il y a trois semaines, l'on a réussi à y compter plus de 5.000 inscrits de tout le Royaume. Notre première action dans ce sens a été consacrée à SOS Villages d'enfants. Elle s'est déroulée dimanche dernier avec la mobilisation de pas moins de 350 participants. Une deuxième opération aura lieu ce dimanche 5 juillet avant de faire escale dans les foyers SOS Villages d'enfants à El Jadida, Marrakech, Agadir et Aït Ourir.
Dans quel esprit approchez-vous cette association ?
Notre partenariat avec SOS Villages d'enfants ne date pas d'hier. Nous avons commencé par des actions de parrainage d'un certain nombre d'enfants et de foyers pour évoluer avec le temps, tout naturellement. De ce partenariat est née une visibilité dans notre politique RSE, à savoir être plus axés sur l'enfance. L'idée pour nous en tant qu'opérateur c'est de venir avec un soutien financier mais, ce qui est tout aussi important, de ramener aussi de la joie à ces enfants. C'était justement cela l'appel que nous avions lancé aux participants à Qalbi Maak. Ce n'est en aucun cas un appel à don ou à contribution financière. Leur apport sera de la chaleur et du cœur. C'est une invitation de venir en famille ou entre amis à célébrer, à créer et à partager cette joie le temps d'une journée avec des enfants qui en ont fortement besoin. A noter que Qalbi Maak mène plusieurs actions dans plusieurs domaines liés à la jeunesse également. Une grande opération de networking au profit des associations marocaines aura lieu samedi en partenariat avec AssosActu. Il s'agit de la deuxième édition de l'AssoFtour.
Comment réussir à mobiliser et à faire adhérer vos équipes internes à ce genre de projets et aux valeurs RSE de manière générale ?
Il faut préciser que les «méditiliens» sont de grands bénévoles. Toutes les actions que nous avons lancées auparavant ont connu un énorme intérêt, d'engagement et de passion auprès d'eux. J'estime, à mon sens, qu'elles répondent aux valeurs de l'entreprise et donc notre personnel s'y retrouve et s'y reconnaît aisément. Indépendamment des grosses opérations sur lesquelles on communique en interne, nous avons des bénévoles regroupés autour d'une petite communauté appelée «Connectons nos cœurs». Ces gens-là consacrent avec fierté beaucoup de leur temps et énergie pour servir leur société. Aujourd'hui nous sommes en train d'affiner notre politique RSE et de la dissocier un peu de la partie fondamentalement associative pure et de lui donner une dimension citoyenne beaucoup plus large. En ciblant la jeunesse et l'enfance nous voulons participer, à notre échelle, à faire garantir une égalité des chances et à donner un bon départ dans la vie à cette frange de la population. Qu'elle puisse démarrer dans la vie au moins à niveau égal.
La RSE est-elle un effet de mode selon vous ? Les entreprises y adhèrent par obligation ou par empathie ?
Je ne pense pas que ce soit de l'empathie, ni pour des raisons mercantiles ou de positionnement. L'entreprise a un devoir citoyen tout autant qu'une personne physique. Permettre à des enfants de bénéficier d'un foyer, au-delà du marketing social, c'est un apport à la société et à son avenir. Je ne pense pas que ce soit un effet de mode. Croyez-moi, quand on parle aujourd'hui de la politique RSE, on ne s'arrête pas à la partie sociale.
C'est beaucoup de parties prenantes. Quand on oblige à nos fournisseurs un certain nombre de prérequis, des déclarations à la CNSS, un âge minimum de travail… là, on ne parle pas d'empathie. Ce sont des pratiques qu'on applique parce que ce sont des valeurs d'intégrité, d'engagement et d'attention que nous portons. Donc aujourd'hui, adhérer aux valeurs de la RSE est un minimum.


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