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La Villa des arts expose sa nouvelle vision
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 09 - 2004

L'espace d'art de la fondation ONA vient de changer de directrice. Une nouvelle vision tournée vers une culture de masse a été déclinée lors d'une rencontre de presse qui a eu lieu mardi matin.
L'espace d'art de la Fondation ONA change de directrice. Son nom c'est Yasmina Chami et elle remplace Sylvie Belhassan. Elle a débuté ces fonctions en mai dernier et espère apporter du changement à la gestion de la Villa des arts, un espace créatif qui appartient à la Fondation ONA. Ce changement fut une occasion pour présenter la nouvelle vision de ce musée d'art contemporain. C'est à cet effet qu'une rencontre-presse a été organisée hier matin au siège de la Villa des arts et fut animée par Rachid Smihi, président de la Fondation ONA et Yasmina Chami, la nouvelle directrice.
Il était question lors de cette rencontre de tenter d'exposer la nouvelle vision de la Villa des arts. Ceci dans la perspective du changement et de l'ouverture vers une culture de masse, selon Yasmina Chami.
En effet, d'après ses propos, « il faudrait s'éloigner de la conception élitiste et ouvrir cet espace d'art à tous les publics ». Le but serait, selon la directrice, fraîchement installée, est de créer une situation de changement.
Mais avant d'énumérer les projets de la Fondation ONA dans le cadre du développement d'un esprit d'art et de culture, son président, Rachid Slimi a énuméré les différentes réalisations de la fondation dans le domaine du mécénat culturel et social. Ces réalisations regroupaient, notamment, une politique d'acquisition de toiles contemporaines et de sculptures, l'organisation de quelques expositions d'art contemporain, des ateliers pédagogiques, des visites guidées, ainsi que des cycles d'histoire de l'art.
Mais selon Rachid Slimi, « toutes ces réalisations n'étaient pas bien structurées ». Ces paroles traduisent une volonté de porter un regard critique sur tout ce qui a été fait afin d'essayer de changer et d'apporter du neuf. « La fondation a permis jusque-là de maintenir un minimum d'activités artistiques, mais le but aujourd'hui est d'arriver à un établissement qui puisse s'autogérer indépendamment des personnes », déclare Rachid Slimi.
En outre, pour ce président, la villa des arts ne doit pas être considérée uniquement comme un musée d'art contemporain, ou de galerie d'art. « Je préfère ne parler ni de musée, ni de galerie d'art, la Villa des arts doit être une véritable pépinière pour les jeunes talents, cela doit être une sorte de catalyseur pour le développement de l'art au Maroc ».
En effet, selon cette conception, il s'agirait de transformer la Villa des arts en un véritable laboratoire, en un site de création, d'exposition et d'échange. Il s'agirait de permettre aux jeunes talents de créer, tout en sachant qu'ils seront vus. Principal objectif de cette nouvelle vision, ouvrir ce lieu de culture a un grand nombre de Marocains.
Pour cela, les responsables compte ramener les populations marginalisées économiquement, socialement et culturellement au centre des activités culturelles. Pour réussir le projet de transformer la Villa des arts en pépinière pour les jeunes talents, les responsables espèrent développer trois projets principaux. Des projets qui portent sur le court-métrage, la photographie, et le design.
Une convention a été signée entre la fondation et le cinéaste marocain Nabil Ayouch. Celui-ci animera prochainement un atelier de court-métrage pour essayer de dispenser une formation aux métiers du cinéma. A l'issue de ces ateliers, des Prix Fondation ONA seront décernés pour couronner les meilleures productions.
Les vainqueurs bénéficieront d'une bourse d'étude pour poursuivre leur formation à l'étranger. Cette politique s'inscrit dans la nouvelle vision de la fondation ONA, et il s'agirait de créer son propre regard sur soi-même comme l'a annoncé Yasmina Chami. Cela signifie encourager les œuvres artistiques locales en vue de produire un regard structurel sur la culture marocaine. Une façon de « réussir à gérer le regard que la modernité et l'Occident nous imposent quelque part » déclare Yasmina Chami. Une volonté de changement qui attend d'être concrétisée et suivie de faits et d'actes.


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