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M'jid : Faire appel à des personnes vierges
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 09 - 2002

Membre éminent de la société civile, Mohamed M'jid ne mâche pas ses mots quand il passe en revue les différents aspects liés aux élections législatives. Tout le monde, ou presque, en prend pour son grade !
«On ne peut demander de l'engagement qu'aux personnes qui savent la signification de ce concept». C'est ainsi que Mohamed M'jid entame l'entretien avec Aujourd'hui Le Maroc. De prime abord, Mohamed M'jid affirme qu'il n'a pas de raison de douter de la neutralité de l'administration, en ces temps de campagne électorale. Mais il reproche aux ministères de l'Intérieur et de la Justice leur «passivité face à certains individus connus pour leurs méfaits et qui, hélas, reviennent par la grande porte, cautionnés par certains partis par la grâce de la fameuse «tazkia» (investiture)». Par cela, les partis cautionnent des gens qui ont fait leurs preuves dans la magouille», ajoute-t-il, en se demandant si cette investiture a été donnée ou vendue «Non seulement, s'insurge M. M'jid, ces individus reviennent par la grande porte, mais, en plus ils ont accumulé de l'argent, qu'ils ont pillé pour acheter des voix». Et d'ajouter qu'avec ces moyens, ils vont passer et «représenter» les citoyens. «Quelle crédibilité voulez-vous que le citoyen puisse accorder à des partis qui livrent l'avenir du pays à des gens qui ont terni l'image des institutions et qui ont pillé les deniers publics ?», tonne-t-il, ajoutant que les pouvoirs publics «doivent ouvrir les dossiers, les éplucher, les étaler et les donner à la justice». Il n'a pas de mots assez durs pour les qualifier. «Ce sont des algues dévoreuses, des prédateurs à écarter de tout ce que l'on peut appeler gestion du pays». «Le Maroc a une population jeune, motivée, honnête, formée, informée et compétente», poursuit-il, ajoutant que cette jeunesse, femmes et hommes, «on n'a pas le droit de l'éloigner de la gestion. On n'a pas le droit de continuer à la marginaliser». Il préconise plutôt de s'intéresser à elle et de l'intéresser et de lui permettre de faire ses armes en l'associant à la gestion.
Concernant le volet de la femme, Mohamed M'jid estime qu'il faut faire appel à celle qui représente plus de 50% de la société. «La femme marocaine est compétente, entreprenante. Il faut lui confier des responsabilités et la responsabiliser», souligne-t-il. «Et assez de démagogie assez de ces Rambo de la politique qui sont les otages de schémas usés, dépassés et figés!», poursuit-il, ajoutant que le peuple, y compris celui des quartiers populaires, «en a marre de les voir sur les deux chaînes de télévision ronronner des banalités, des clichés éculés, faire des promesses, prendre des engagements qui ne seront en fin de compte jamais respectés». Atténuant ses propos, il affirme qu'il y a heureusement quelques éléments et quelques partis valables, «mais ils sont noyés dans le marécage de la politique politicienne, qui fait mentir au peuple, mentir au Roi, et c'est grave». De toute façon, estime-t-il, quels que soient les résultats, si résultats il y a, tout est à revoir au niveau du futur gouvernement, au niveau du Parlement où triomphent le nomadisme et l'absentéisme.
Et cela, c'est commun aux partis. Et de se prononcer pour l'établissement de nouveaux critères à même de permettre au pays de s'asseoir et d'asseoir sa personnalité dans le concert des nations. Il faut également armer le pays pour faire face aux grands défis qui l'attendent. Avec certains juristes éminents, nous sommes en train de réfléchir au moyen de sortir le pays de ce «merdier». (Il a insisté pour que l'on garde ce terme). Je demande aux chaînes de télévision d'inviter des gens neutres, indépendants et viscéralement marocains pour parler de la politique du pays et non pas de cette politique que chaque parti voit à travers sa propre lucarne.


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