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Éclairage public, ou obscurité publique
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 11 - 2002

Plusieurs lampadaires installés sur les principaux boulevards de Casablanca sont toujours en panne. Les boîtes, se trouvant aux pieds des poteaux en question, se sont transformées en poubelles.
Il faut sortir au-delà de vingt heures à Casablanca pour s'en rendre compte. Les principaux boulevards de la capitale économique du pays sont dépourvus d'éclairage public pendant la nuit. C'est un fait. Les lampadaires installés au long de ces boulevards ne fonctionnent pas. Ou tombent souvent en panne.
Pendant la nuit, c'est l'obscurité totale. Sur l'avenue Moulay Youssef, notamment au milieu du parc de la ligue arabe, l'activité cesse à la nuit tombée. Plusieurs lampadaires à l'avenue Hassan II, boulevard MohammedV, au centre-ville, boulevard Moulay Ismaïl, Roches noires, boulevard Ali Yata, Hay Mohammadi, installés même devant des coins sensibles, ne servent plus à rien. Ils sont devenus pratiquement comme des troncs d'arbres coupés. Pis encore, les boîtes se trouvant aux pieds des poteaux en question se sont transformées, avec le temps, en poubelles.
Les piétons y jettent des bouts de papiers, billets de bus, etc. Et quant aux ruelles jouxtant les quartiers populaires ou dans la périphérie de la ville, force est de constater que l'éclairage public la nuit n'est plus un souci des communes dont relève ces lieux qui sombrent pendant toutes les saisons dans l'obscurité. Dans ces endroits obscurs, les risques des accidents deviennent sérieux, surtout que nos routes sont ornées de nids de poules, résultant des travaux non achevés ou effectués à la va-vite. Cette obscurité qui règne dans ces endroits favorise également le climat aux malfrats qui y prennent refuge pour perpétrer des agressions contre des pauvres habitants qui, faute de moyens pour prendre un taxi rouge, empruntent l'itinéraire en question, parfois, à pied. Les communes ne s'intéressent à ces lampadaires, souvent en panne, que pendant les cérémonies officielles. À l'approche de ces occasions, des engins, transportant les techniciens de dépannage électrique, sillonnent la ville pour disparaître jusqu'à la prochaine festivité. Dans les quartiers populaires, certains élus mettent la vie des habitants en perpétuel chantage. Si les lampadaires en panne sont du côté du «camp adverse», aucune intervention ne sera effectuée pour les réparer. Ils resteront en leurs états jusqu'aux élections suivantes.
Ce problème d'éclairage public pendant la nuit se pose avec acuité notamment lors du ramadan. Pendant ce mois sacré, l'activité nocturne bat son plein.
Les gens préfèrent sortir, à pied, après la rupture du jeûne, pour n'en revenir qu'à l'approche du «shour».
Ces sorties auront un charme lorsque nos boulevards seront bien éclairés. Il faut dire que l'absence d'éclairage public constitue un danger et pour les piétons et pour les automobilistes. Si les choses demeurent ainsi, notamment dans des zones périphériques de la ville, Hay Moulay Rachid, Lissasfa, Loualfa, Sbata, il vaut mieux être muni d'une pile, garder les bonnes habitudes de la campagne, pour se déplacer la nuit dans le quartier.


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