C'est avec beaucoup de passion que j'écris ces lignes, qu'elles vous parviennent pour ce qu'elles sont : un témoignage d'admiration et de reconnaissance sincère. Si aujourd'hui -bien que nous ne soyons pas encore sortis totalement de la pandémie – nous apercevons le bout du tunnel, nous le devons à un homme. Cet homme c'est notre Roi, qui -alors que le monde ne savait pas encore véritablement comment réagir devant la soudaineté de ce virus- a su prendre les décisions qui allaient s'avérer salutaires par la suite. SM le Roi a très vite saisi l'ampleur du défi qui allait se poser à nous : réquisition des stocks de chloroquine, fermeture des frontières, confinement, installation d'hôpitaux militaires... ont été les mesures qui nous ont sauvé la vie. Le fait que ce soit le Souverain lui-même qui (ré)agisse et qui soit le chef d'orchestre de la réaction a permis la mobilisation de l'ensemble de la population. Soignants, forces de l'ordre, agents d'autorité ont très vite été aux avant-postes, tous ceux qui -par leur présence- ont permis que la vie au quotidien se poursuive, ont assumé : des épiciers aux caissières, des éboueurs aux pharmaciens, des pompiers aux cantonniers... et quoi que l'on en dise, la population elle-même -bien souvent peu encline au civisme- a été remarquable, la jeunesse absolument exemplaire. Réactifs, présents, inventifs, courageux, nos jeunes ont fait front et se sont engouffrés dans les actions solidaires, culturelles, citoyennes. Rien pourtant ne semblait nous (pré)destiner à une telle gestion efficace de la pandémie : volontiers râleurs, peu habitués à faire corps avec les Moqqadem, les Caïds... souvent ‘'distants'' vis-à-vis de nos policiers et de nos gendarmes, réfractaires aux consignes... nous avons su nous mettre tous en osmose, créer un front uni contre le mal, pour dire les choses clairement : nous avons su ‘'faire Nation''. Et cela est non seulement une excellente nouvelle, mais aussi un enseignement porteur d'espoir pour l'avenir. En effet, nous avons fait la preuve -et nous nous sommes prouvé à nous-mêmes – que tous nos maux, nos dysfonctionnements, nos tares... pouvaient être dépassés. Nous doutions ! De nous-mêmes, des autres, de notre Etat, de certaines de nos institutions... et le mal nous a permis de nous rendre compte qu'en fait -si nous le voulions – nous étions capables du meilleur. Il faut rendre à César ce qui est à César, cette réussite nous la devons à la présence à la tête de notre pays d'un leader. Le leadership de SM le Roi a évité la cacophonie et la dispersion des forces, notre Souverain a su allier fermeté et empathie : ce qui a permis de sauver des milliers de vies -non seulement du virus, mais aussi de toutes les terribles conséquences qu'il risquait d'entraîner, telles que la précarité accrue de nos compatriotes les plus fragiles, les plus démunis – le chef d'Orchestre qu'a su être notre chef d'Etat nous a sauvés ! Aujourd'hui le bout du tunnel apparaît -plus que jamais nous devons cependant être vigilants et responsables- cette épreuve nous a révélé beaucoup de choses, nous a appris énormément, nous devons garder tout cela en mémoire pour maintenant aller de l'avant, transformer notre société en profondeur. La balle est dans notre camp, nous avons un atout précieux pour poursuivre la route du développement : notre Roi. Que SM Mohammed VI trouve ici l'expression de notre reconnaissance et puisque son état de santé a nécessité une intervention -réussie Dieu merci- qu'il puise dans ces lignes nos vœux unanimes de prompt rétablissement. Il nous revient à tous de participer à la convalescence de notre Souverain, en assumant notre rôle de citoyens responsables et en participant à la relance qui sera forcément difficile, nécessitant l'apport de chacun. Merci Majesté d'être le grand Roi dont nous avons besoin !