Plusieurs États arabes ont affirmé, dimanche, suivre avec préoccupation le développement des événements, suite à l'attaque menée par les États-Unis contre des sites nucléaires en Iran, appelant à la retenue pour éviter toute escalade. Ainsi,vles Émirats Arabes Unis ont exprimé leur préoccupation face à la persistance des tensions dans la région, dont l'attaque des installations nucléaires iraniennes. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères appelle à « une cessation immédiate de l'escalade afin d'éviter de graves répercussions et un glissement vers de nouveaux niveaux d'instabilité », tout en privilégiant la « diplomatie et le dialogue ». L'Égypte a également fait part de sa grande préoccupation face aux récents développements en Iran, dénonçant une escalade aux « conséquences graves » sur la paix et la sécurité régionales et internationales. Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères et de l'Immigration a mis en garde contre « le risque de voir la région glisser vers plus de chaos et de tensions », en plaidant pour « des solutions politiques et des négociations diplomatiques », lesquelles options pouvant mener à « une résolution durable » de la crise. De son côté, l'Arabie Saoudite dit suivre avec « une grande préoccupation » les événements en Iran, notamment après le ciblage par les Etats-Unis d'installations nucléaires iraniennes, exhortant, dans ce sens, la communauté internationale à redoubler d'efforts pour trouver une solution politique garantissant la stabilité dans la région. Tout en déplorant la détérioration de la situation, le Qatar, quant à lui, souligne l'urgence de cesser toutes les opérations militaires et de renouer, immédiatement, avec le dialogue et les négociations diplomatiques pour résoudre les différends. Le ministère des Affaires étrangères qatari a averti, dans un communiqué, que l'escalade actuelle pourrait entraîner des conséquences catastrophiques tant au niveau régional qu'international, tout en réitérant son soutien aux efforts visant à apaiser les tensions. Le Koweït a également exprimé sa vive inquiétude face aux récents développements en Iran, qualifiant l'attaque des installations nucléaires de « grave menace pour la sécurité régionale et mondiale ». Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a insisté sur l'arrêt « total et immédiat » de toute forme d'escalade et sur l'importance de faire prévaloir le dialogue. En Oman, un porte-parole de la diplomatie a dénoncé l'attaque aérienne directe menée par les États-Unis contre des sites en Iran, appelant à une désescalade « immédiate et globale ». Au Liban, le président Joseph Aoun a averti que la recrudescence des affrontements israélo-iraniens et l'attaque contre des installations nucléaires iraniennes risquent d' »élargir les tensions », menaçant, de facto, « la sécurité et la stabilité dans plusieurs régions », appelant à la retenue et à des négociations « constructives et sérieuses ». Le gouvernement irakien a, pour sa part, condamné l'attaque visant des installations nucléaires en Iran, soulignant que cette escalade militaire constitue « une grave menace pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient ».