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Agadir : Bijoux amazighs, un savoir-faire ancestral
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 27 - 06 - 2007

Les bijoux en argent marquent un retour en force dans la région du Souss.
La femme amazighe a depuis toujours accordé une importance particulière à la bijouterie à la fois au niveau du choix des designs comme au niveau de la matière. En effet, les bijoux de la femme amazighe ont toujours été conçus en argent avec des designs particuliers. Véhiculant ainsi un savoir-faire des bijoutiers mais également une histoire et des connotations qui dépassent la simple fonction utilitaire et ornementale. Cet art qui s'est d'abord développé dans le monde rural s'est basé sur l'argent, choix économique en premier lieu. Se basant sur deux techniques, la fabrication d'un bijou témoigne d'un travail de création et de perfection qui nécessite un grand savoir-faire et une maîtrise de ces deux techniques.
La première étape étant le moulage et la deuxième est le découpage. Toutefois, le bijou amazigh a toujours présenté des particularités qui le distinguent des autres bijoux. Souvent de grande taille, allant même des fois jusqu'à un poids très lourd, le bijou amazigh semble vouloir s'imposer dans l'espace féminin à la fois par ses dimensions mais également par l'introduction de pierres bien ciselées et en couleur tel que le loubane (pierre très présente dans les bijoux amazighs). Parées de la tête aux pieds, les femmes amazighes ont ainsi accordé aux bijoux une grande importance à la fois au niveau de la quantité et de la qualité.
En effet, le corps a été un support d'exposition de la beauté de ces bijoux. Tizerzai (les fibules), ahklkhal (bracelets pour les pieds), Tanbalt ou Abzg (des anneaux) constituent des éléments nécessaires pour un bon ornement. L'importance des bijoux dans la culture amazighe se manifeste également dans un autre élément de grande importance: les bijoux sont un héritage ancestral qui se transmet de mère en fille.
L'orfèvrerie a toujours constitué un art qui donne à voir le savoir-faire et le talent des bijoutiers. Les juifs marocains étant les meilleurs joailliers et concepteurs de ces merveilles ont manifesté un travail de précision et de création sans égal. Toutefois, au fil des années, la ville de Tiznit a constitué un lieu de prédilection de cet art au niveau national. Mais, au fil des temps, le bijou amazigh semble être dépassé et remplacé par des bijoux en or. Ce changement a même failli mettre fin à un héritage et à un patrimoine porteurs de civilisation. «Le bijou amazigh a connu un moment de déclin, les femmes, ayant préféré les bijoux en or, commençaient à vendre leurs bijoux pour les échanger», déclare Mohamed, un bijoutier de la région d'Agadir.
Mais ce savoir-faire ancestral a été le point salvateur de cet art et des bijoux en argent. En effet, au fil des temps, les femmes se sont rendu compte qu'au-delà de sa valeur, le bijou en argent présente des designs et un charme particuliers. C'est ainsi qu'on a assisté à une renaissance de ce bijou. «Nous constatons une nouvelle demande des bijoux en argent et plus particulièrement des motifs et designs émanant de la culture amazighe», explique Mohamed.


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