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La régionalisation, seule solution au problème
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 12 - 01 - 2004

Abdelouhed Souheil, membre du Bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) assure que les partis politiques sont régulièrement consultés par les autorités sur la question du Sahara marocain.
ALM : Vous avez représenté le PPS lors d'une conférence organisée jeudi dernier par la Fondation Bouabid, au sujet de l'affaire du Sahara. Quelles ont été vos conclusions?
Abdelouhed Souheil : Effectivement, nous avons eu l'occasion d'exprimer notre point de vue au sujet de la question du Sahara. Les autres partis politiques présents, à savoir l'USFP et le Parti de l'Istiqlal, ont développé les mêmes idées que nous. Nous pouvons résumer ces idées en disant qu'au Sahara nous sommes chez nous, en position de force et nous n'avons pas l'intention d'en sortir.
La force de la position marocaine réside dans l'adhésion de nos concitoyens et les efforts fournis par l'Etat dans les provinces sahariennes, et ce depuis 1975, dans tous les domaines notamment économique et social. En clair, nous n'accepterons jamais une partition de nos provinces du Sud. Ceci-dit, nous continuerons d'encourager l'adoption d'une solution politique.
Le Sahara a toujours été marocain. Il a donné naissance à des dynasties et des hommes d'Etat. Aujourd'hui, encore, les Sahraouis participent à la vie du Maroc. Ils sont ministres, poètes et chefs d'entreprises comme tous les autres Marocains. Ce pays leur appartient au même titre que le Sahara appartient à tous les Marocains.
En quoi peut consister cette solution politique, selon-vous?
Il s'agira notamment d'intégrer les séparatistes. Leur pays leur est ouvert. Par ailleurs, il va falloir mettre les moyens pour réaliser cela. La seule option est d'appliquer les principes démocratiques, le suffrage universel et la régionalisation. Sur ce point, je rappelle que feu Hassan II avait parlé d'une régionalisation semblable aux lander allemands. Mais il y a d'autres modèles, comme celui de l'Italie, de la France ou de l'Espagne. Le Maroc est un pays pluriel avec d'énormes potentialités sociales, économiques et culturelles. La région sera un moyen de cimenter l'identité nationale.
Il se peut que l'expression culturelle soit plus développée dans telle ou telle région, mais en définitive, tous les Marocains ont les mêmes aspirations et revendications. En général, on retrouve des besoins identiques, que l'on soit à Nador, Laâyoune, Beni Mellal ou Settat. Il s'agit du développement, de l'emploi, de la santé, de l'éducation… C'est dans ce contexte que l'on peut résoudre le problème du Sahara.
Justement, on parle depuis plusieurs années de régionalisation. Où en est-on exactement?
Tout d'abord, il faut reconnaître que le système actuel de régionalisation dans notre pays ne peut être considéré comme un modèle idéal. Certes, la Constitution prévoit l'existence de ces collectivités locales, il faut maintenant passer à une vitesse supérieure en instaurant les mécanismes de ces régions. Le but est qu'elles deviennent un espace de développement durable et de participation des citoyens. Pour cela il va falloir que l'Etat cède quelques-unes de ses prérogatives à l'organe régional, ainsi que les moyens nécessaires pour réussir une bonne gestion régionale.En outre, les assemblées régionales doivent être élues au suffrage universel direct. Sans oublier la création d'un organe exécutif et la redéfinition des rapports entre l'Etat et la région. Tout cela et bien d'autres points ont été développés par le PPS à maintes reprises.
Et êtes-vous informés, en tant que parti politique, des derniers développements de l'affaire du Sahara?
Oui, les consultations avec les partis politiques marocains existent. Sa Majesté Mohammed VI supervise personnellement et de manière directe l'affaire du Sahara. Il a tenu à impliquer les formations politiques. A travers plusieurs canaux, ces consultations ont lieu aussi bien avec les partis de la majorité, que ceux ne faisant pas partie de la coalition gouvernementale.
Le Conseil de sécurité de l'ONU sera saisi de l'affaire le 31 janvier prochain. Que peut-il se passer sachant que l'Algérie ne semble pas reculer?
Je crois que le gouvernement marocain est en train de préparer une réponse qu'il soumettra au Conseil de sécurité. Le Souverain est directement impliqué dans la préparation de ce dossier. Il faut rappeler que personne ne parle plus, aujourd'hui, d'imposer une quelconque solution aux parties, notamment au Maroc. C'est une avancée importante. Pour ce qui est de l'Algérie, force est de constater qu'elle mise sur notre défaite. Nos frères Algériens se trompent lamentablement, ils se trouvent dans des schémas éculés. Personne ne peut construire un pays fort en détruisant son voisin, c'est ce que devrait comprendre l'Algérie.


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