Un ressortissant français âgé de 42 ans, visé par un mandat d'arrêt international émis par les autorités judiciaires françaises, a été appréhendé mardi à Casablanca par les services de la préfecture de police, ont indiqué des sources sécuritaires. L'individu, également recherché à l'échelle nationale par la police judiciaire de Tanger pour sa participation présumée à une affaire de violences volontaires, a été interpellé après que son identité a été repérée au sein de la base de données de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). L'opération de vérification a permis de confirmer sa double implication judiciaire, tant sur le plan national qu'international. La consultation des fichiers de l'Organisation internationale de police criminelle (OIPC-Interpol) a révélé l'existence d'une notice rouge à son encontre, diffusée à la demande des juridictions françaises en exécution d'un jugement pénal définitif. Les autorités judiciaires françaises le poursuivent notamment pour blanchiment d'argent et appartenance à un réseau international de trafic de stupéfiants. Une condamnation pénale assortie d'un mandat d'arrêt international Les premiers éléments de l'enquête indiquent que l'intéressé a fait l'objet en France d'une condamnation judiciaire définitive pour des faits graves liés à la criminalité transnationale organisée. Les autorités françaises ont par conséquent émis un mandat d'arrêt international à son encontre, auquel répond la notice rouge d'Interpol. Placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Casablanca, l'homme est actuellement entendu dans le cadre d'une procédure conduite sous l'autorité du parquet compétent. L'objectif de l'enquête est d'élucider l'ensemble des circonstances entourant son séjour au Maroc et de déterminer la nature exacte des infractions pour lesquelles il est recherché. La coopération policière internationale en toile de fond Cette arrestation s'inscrit dans le cadre de la coopération entre la DGSN et les mécanismes internationaux de lutte contre la criminalité organisée, notamment ceux de l'OIPC-Interpol. Elle témoigne du rôle actif des autorités marocaines dans l'application des mandats d'arrêt internationaux et dans la recherche des individus condamnés à l'étranger. Une procédure d'extradition pourrait être engagée à l'issue de l'enquête judiciaire, sous réserve de l'examen du dossier par les juridictions marocaines compétentes.