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Les socialistes français face au vote de tous les dangers
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 20 - 11 - 2008

Martine Aubry vient de recevoir le soutien d'un grand nombre d'éléphants du PS dont le grand perdant Bertrand Delanoë et Benoît Hamon la révélation surprise de cette course.
Donc à défaut d'avoir pu forger une majorité lors du congrès de Reims et identifié un chef pour succéder à François Hollande, les socialistes français sont astreints de recourir au vote des militants pour départager les candidats. L'opération se déroulera ce jeudi et prendra la forme d'un vote à bulletin secret organisé simultanément dans les 3 200 sections que compte le Parti socialiste. Si le résultat n'est pas tranché dès le premier jour, un second tour est prévu le lendemain.
Sont restés en course vers le premier secrétariat trois candidats : Ségolène Royal dont la motion est arrivée en tête le 6 novembre dernier, Martine Aubry qui vient de recevoir le soutien d'un grand nombre d'éléphants du Parti socialiste dont le grand perdant de ce congrès Bertrand Delanoë, et Benoît Hamon la révélation surprise de cette course.
Deux logiques s'affrontent pour imaginer l'issue de ce scrutin. La logique arithmétique voudrait que les dés soient déjà jetés. Additionnés froidement, les résultats réalisés par les motions de Bertrand Delanoë et de Martine Aubry écrasent largement le score réalisé par Ségolène Royal qui ne bénéficie pas du soutien de Benoît Hamon. Donc la logique de la calculette est en faveur de celle qui apparaît dorénavant comme la candidate de l'appareil, Martine Aubry. Mais il y a aussi l'autre logique politique basée sur l'incertain report des voix et le respect des consignes de vote lancées par les chefs de courants. Ségolène Royal compte beaucoup sur cette incertitude pour créer la surprise et déjuger le déterminisme arithmétique. Sa conviction vient du fait qu'elle se dit consciente d'un fait important, presque mystique : «D'abord, je symbolise le changement et même la rupture. Cela en dérange beaucoup alors que j'ai vingt-cinq ans de militantisme au sein du PS. Ensuite, j'incarne la légitimité que m'a donnée la campagne présidentielle. Enfin, j'ai un contact particulier avec le peuple. Cela fait ma force et intrigue certains».
Les derniers heures de cette longue marche vers la rue de Solferino ont été marquées par de rudes crispations. Commentant le soutien apporté par Bertrand Delanoë à sa rivale Martine Aubry, Ségolène Royal a eu sa célèbre sortie sur «le sens du code d'honneur» que certains leaders socialistes auraient perdu. La réaction indignée de Bertrand Delanoë ne se fait pas attendre: «Je préfère la manière dont je porte ce sens de l'honneur que certaines fréquentations qui me paraissent moins honorables comme celles de Georges Frêche». Un proche de Bertrand Delanoë, Harlem Désir détaille la culpabilité de la relation entre Ségolène Royal et Georges Frêche actuellement au cœur d'une vraie polémique : «Je m'étonne de l'obstination de Ségolène Royal à défendre un ancien élu socialiste exclu pour avoir traité des harkis de sous-hommes et déclaré qu'il y avait trop de Noirs dans l'équipe de France de football. Si c'est cela la perspective du renouvellement des équipes et la modernité, réintégrer Georges Frêche au PS est un renouvellement dont on ne veut pas». Les deux autres candidats ont profité de ces dernières heures pour marquer chacun son sillon. Martine Aubry, accusée de vouloir organiser la continuité et d'être la porte-parole d'une nomenklatura accrochée à ses privilèges, promet la rupture et le changement : «Bien sûr, il va falloir renouveler. Je crois qu'on est tous d'accord là-dessus. Il y aura des nouveaux visages, ça moi, je m'y engage. (Il faut) faire une équipe qui réunit toutes les sensibilités, toutes les générations, toutes les cultures, tous les territoires, je m'y engage». Tandis que Benoît Hamon joue la petite musique de la dramatisation pour décrire la violence des attaques entre candidats «Je suis inquiet (...) J'ai l'impression qu'on a désormais plus de colère entre socialistes que contre la droite. Ca m'inquiète, je trouve que ça dégénère (…) Le péril, c'est la disparition du Parti socialiste». Le tentation est grande de présenter ce scrutin comme un combat de «l'appareil» contre «l'opinion».


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