Holmarcom confirme des discussions exclusives avec BNP Paribas autour du capital de la BMCI    La ZLECAF, un projet ambitieux, dont la mise en œuvre exige du temps    Roadshow "Morocco Now" : L'attractivité du Maroc pour les investisseurs mise en avant en Bavière    L'ambassadrice de Chine exhorte "Huawei Maroc" à renforcer ses investissements et à soutenir l'élan de transformation numérique du Royaume    Morocco announces squad for AFCON 2025    Azaro propulse le Maroc en demi-finales de la Coupe arabe    Victoire du Maroc contre la Syrie, en route pour les demi-finales de la Coupe arabe    La Chine félicite le Maroc pour son adhésion au "Groupe des Amis de la Gouvernance Mondiale" et salue son rôle croissant au sein des Nations Unies    Le rêve continue... Le Maroc affronte la Syrie pour assurer sa place en demi-finale    Chutes de neige et fortes pluies parfois orageuses, de vendredi à dimanche, dans plusieurs provinces (bulletin d'alerte)    Después de las revelaciones de El Mahdaoui, ¿Younès Moujahid fue apartado del jurado del festival de Cine y Migración?    King Mohammed VI directs urgent aid for Fez building collapse survivors    UNESCO : L'Algérie se console par l'ajout du «le port du caftan» à un ensemble vestimentaire local    Après les révélations d'El Mahdaoui, Younès Moujahid écarté du jury du festival Cinéma et Migration ?    Réforme électorale 2026 : la Chambre des conseillers valide les textes clés    Le gouvernement prépare le lancement des groupements territoriaux de la santé avec 11 décrets    Atlantic Dialogues 2025 : Sekkouri appelle à repenser l'avenir du travail à l'aune du futur de la croissance    Groupements sanitaires territoriaux : 11 projets de décrets validés en Conseil de gouvernement    Le Maroc et l'ONU renforcent leur coopération en matière de droits humains et d'égalité de genre    Billetterie du Mondial 2026: la FIFA annonce l'ouverture du tirage de sélection aléatoire    Pêche maritime : plus de 9,57 MMDH de produits commercialisés à fin novembre    Le Conseil de gouvernement adopte le projet de loi portant transformation de l'Agence Nationale des Ports en SA    Cambriolage du Louvre : les voleurs auraient pu être arrêtés "à 30 secondes près", selon l'enquête administrative    Polluants éternels et perturbateurs endocriniens : les risques pendant la grossesse se précisent    Baitas : avec les GST, la gestion du système de la santé change de logique    Drame de Fès : L'insoutenable légèreté des règles    France : l'ex-président Sarkozy lance la parution de son "Journal d'un prisonnier"    Union européenne : l'objectif climatique 2040 validé    La culture.... Notre arène    Effondrement à Fès : L'émir du Qatar présente ses condoléances à Mohammed VI    Ukraine : Zelensky prêt à envoyer sa proposition du plan Trump    Ports situés sur la Méditerranée: hausse de 7% des débarquements de pêche à fin novembre    Prix de la société civile : le Maroc célèbre les acteurs locaux et la diaspora    Renforcement de la position des Femmes, de la Paix et de la Sécurité en Afrique    Maroc-France : La nouvelle géopolitique d'un partenariat militaire stratégique    3 morts et 4 blessées dans un accident de la route à Guercif    Températures prévues pour vendredi 12 décembre 2025    Allemagne : Angela Merkel qualifie la pandémie de Covid-19 de "mise à l'épreuve démocratique"    Gaza: lancement de la campagne « Hiver chaud » au profit de Palestiniens déplacés, avec un financement marocain    Classement FIFA : les Lionnes de l'Atlas terminent l'année à la 66e place mondiale    L'inscription conjointe du Deepavali et du caftan marocain à l'UNESCO renforce le partenariat culturel entre l'Inde et le Maroc    Edito. Un patrimoine intouchable    Maroc : Megarama ouvre sa première salle IMAX® à Rabat    Diplomatie chinoise : tournée de Wang Yi dans trois pays arabes    Fonds d'Equipement Communal : 1,61 MMDH de la BAD pour consolider le développement territorial    SILA 2025 : Abidjan, carrefour littéraire    Ligue 1: Le Marocain Ahmed Kantari nouvel entraineur du FC Nantes    Le Caftan marocain inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La PME, victime de la loi de Finances
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 16 - 01 - 2004

Qualifiant la campagne pour la mise à niveau de l'entreprise, lancée récemment, de véritable première et d'acte fondateur d'une politique claire à l'égard de la petite et moyenne entreprise, Hammad Kassal, président de la Fédération de la PME/PMI, n'en déplore pas moins le peu, ou pas, de place réservée à la PME dans la loi de Finances 2004. Entretien.
ALM : En tant que président de la Fédération de la PME/PMI, quelle est votre position à l'égard de la campagne pour la mise à niveau de l'entreprise, lancée récemment ?
Hammad Kassal : C'est une très bonne initiative. C'est une première au Maroc dans la mesure où c'est la première fois qu'une politique claire et nette sur la mise à niveau est définie. Une politique qui, et c'est également un fait extraordinaire, a vu l'implication de toutes les composantes de l'économie nationale concernées par la mise à niveau. Il s'agit du secteur privé, par le biais de la CGEM, du gouvernement à travers le ministère des Affaires générales chargé de la mise à niveau de l'entreprises marocaine, et des banques, via le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). Ce qui est également à noter, c'est que les instruments mis en place dans le cadre de cette politique sont opérationnels.
Quelles sont dans ce sens les modalités devant aider concrètement à l'effort de mise à niveau?
L'Etat, par le biais de l'Office de formation professionnelle et de la promotion du travail, s'engage de façon formelle à rembourser, à hauteur de 90%, les frais de formation engagées par les entreprises. L'accompagnement technique sera également assuré, à 80%, par l'Agence nationale de la mise à niveau de l'entreprise (ANPME) et sur la base d'un diagnostic stratégique. Pour le financement, les PME bénéficient d'un taux bancaire de 4,6%. Les critères d'éligibilité à ces mesures ont été établis sur la base de la Charte de la PME qui définit cette dernière. La PME est en effet une entreprise employant de 1 à 200 personnes, avec un chiffre d'affaires inférieur à 50 millions DH et qui ne compte pas des participations d'un groupe supérieures à 50%. Cet effort commun, entamé à travers les médias, doit être accompagné d'un travail sur le terrain par les différents partenaires de cette politique. Aussi les associations professionnelles, le GPBM aussi que l'ANPME, doivent faire du porte-à-porte pour sensibiliser les entreprises.
Sachant que cette compagne bénéficie de l'apport du FOMAN, quelle place a occupé la PME dans la loi de Finances 2004 ?
La PME a été la grande victime de la Loi de Finances 2004. Les mesures nécessaires à une mise à niveau réussie de l'entreprise n'ont pas été prises en compte.
A commencer par la baisse de l'IGR de 44 à 41,5% que nous avons revendiquée et qui n'a pas eu lieu. Aussi, nous avions demandé à ce que la patente soit éliminée ou réduite. Mais seules les entreprises comptant un montant d'investissement supérieur à 60 millions de DH ont été exonérés de la patente. A cela s'ajoute la réforme de la fiscalité locale qu'il faudra attendre, encore une année supplémentaire tout au moins.
Qu'en est-il du financement
de l'entreprise ?
En matière de financement, deux volets sont à considérer. Le premier, relatif à la mise à niveau, est désormais clair. A travers le FOMAN, les organismes de garanties Dar-Ad-Damane et la Caisse centrale de garantie, les entreprise disposent désormais des moyens financiers nécessaires à leur mise à niveau et qu'il faut consommer sans modération.
Le cadre général se prête à relever ce challenge. Il ne reste plus qu'à passer à l'application et au suivi pour rectifier les éventuels écarts par rapport aux objectifs tracés.
Reste l'autre volet, lié à la création d'entreprise où l'on remarque une absence totale de visibilité. Nous avons non seulement remarqué un gel à ce niveau, mais les chiffres de l'année 2003 indiquent que l'investissement privé a baissé par rapport à 2002. La politique de mise à niveau doit être accompagnée par une politique de création d'entreprises. Ceci peut se faire à travers l'ANPME, qui devrait également intégrer cette mission.
Les Centres régionaux d'investissement ont également un rôle de facilitation à jouer. Le gouvernement et les banques doivent également aider à cet effort. Sans création d'entreprises, on ne peut tout simplement pas avancer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.