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Réactions
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 03 - 2011

Mohand Laenser : «Constitutionnalisation de la question amazighe»
«Il nous paraît aujourd'hui nécessaire d'engager une réforme constitutionnelle qui protège les constantes nationales et les institutions. Le MP avait mis récemment en place une commission qui s'attelle sur la détermination des points précis à réformer. Nous ne voulons pas rester dans les généralités. Mais, il y a bien évidemment des points sur lesquels on a déjà tranché, à savoir la constitutionnalisation de la question amazighe et la révision du rôle de la deuxième Chambre suite à l'installation des membres du Conseil économique et social. Nous nous posons la question de savoir s'il est toujours utile de maintenir une double représentation», précise Mohand Laenser, secrétaire général du MP. «Le MP revendiquait cette réforme depuis pas mal de temps. Mais, aujourd'hui cette demande est de plus en plus pressante, car il y a d'un côté l'échéance électorale qui approche et de l'autre côté, on ne peut pas ignorer le mouvement des jeunes qui continue à bruiter et qui réclame des réformes. On est appelé à donner des réponses rapides», ajoute-t-il.
Hassan Tarek : «Renforcer l'esprit parlementaire du régime»
«La réforme de la Constitution telle que réclamée par l'USFP s'articule autour de trois principaux chapitres. Tout d'abord, il faut renforcer l'esprit parlementaire du régime marocain. L'objectif étant de concilier le régime monarchique avec le souci de la démocratisation de la vie politique. Le gouvernement doit être responsable devant le Roi et le Parlement et on devra avoir un vrai chef de l'Exécutif. Le deuxième point fondamental, c'est la consolidation des acquis politiques du Maroc cumulés durant la dernière décennie, notamment les droits de la femme, la promotion de la culture amazighe et le renforcement du rôle des médias», indique Hassan Tarek, membre du bureau politique de l'USFP. Et d'ajouter que «le troisième aspect se rapporte, quant à lui, à la nécessité de mettre fin à certains dysfonctionnements, notamment en ce qui concerne la deuxième Chambre. Il est nécessaire de revoir le mode d'élection des membres de cette Chambre et de réduire ses prérogatives pour déboucher sur un certain équilibre entre les deux Chambres du Parlement».
Lahcen Daoudi : «Plus de visibilité au Premier ministre et plus de pouvoir au Parlement»
«Il est sûr qu'il faut réformer la Constitution. La dernière réforme date de 1996 et donc de 15 ans. Dans ce sens, si on doit réformer la Constitution maintenant, ce sera celle de 2020. Il faut donc que la nouvelle réforme soit à l'image du Maroc qu'on veut pour 2020. Ainsi, le gouvernement devrait jouer pleinement son rôle et assumer ses responsabilités. Aujourd'hui, personne ne veut assumer la responsabilité des défaillances gouvernementales, tout le monde se désiste quand il s'agit de règlement de comptes», indique Lahcen Daoudi, secrétaire général-adjoint du PJD, dans une déclaration à ALM. «Il faut réformer la Chambre des conseillers, donner plus de visibilité au Premier ministre et plus de pouvoir au Parlement. Aussi, certains dirigeants d'entreprises, d'offices ou de sociétés sont intouchables. Ces gens là, parce que nommés par Dahir, se croient au-dessus de la loi, personne ne peut les faire bouger ou les questionner. Le Parlement ne peut même pas les convoquer. C'est ça qu'il faut réformer. Donner plus de prérogatives au gouvernement et au Parlement», indique-t-il.
Abdelouahed Souhail : «Nous voulons que le Roi règne et gouverne»
«Il faut commencer par réformer la référence à la Constitution dans son préambule. C'est-à-dire en matière des droits de l'Homme. Le Maroc a signé de nombreuses conventions dans ce sens, et il est temps que ces conventions aillent une certaine supériorité sur les droits tels qu'ils sont décrits par la Constitution. Aussi, il faut déclarer le tamazight comme une langue officielle au Maroc. Par ailleurs, le Premier ministre doit avoir plus de prérogatives et plus de visibilité. Ainsi, le Parlement bénéficiera de plus de pouvoir», souligne Abdelouahed Souhail, membre du bureau politique du PPS. «Aussi, la régionalisation avancée doit poursuivre sa marche en avant, elle est le meilleur moyen d'instituer une nouvelle architecture du pouvoir. Voilà donc les grandes lignes des réformes constitutionnelles revendiquées par le PPS. Cela dit, nous sommes pour la centralisation de la monarchie. Certains appellent à ce que le Roi règne mais ne gouverne pas. Nous sommes contre cette idée. Il faut que Sa Majesté garde le pouvoir d'arbitrage, d'Imarat al Moumine et qu'il reste à la tête de l'armée. Il faut qu'il puisse intervenir en cas de dépassement».
Alaoui M'hamdi : «Inadéquation de la monarchie parlementaire avec le contexte marocain»
«Certes, la réforme de la Constitution est l'une des doléances de la majorité des partis politiques et de la société civile. La Constitution de 1996 a été mise en place du temps de feu Hassan II et doit obligatoirement aujourd'hui connaître des modifications. Certes, l'UC est pour ces réformes mais il est contre certaines approches. Nous estimons que la monarchie parlementaire est inapplicable dans le contexte marocain, car le Monarque a, à la fois, une légitimité historique, religieuse et populaire», indique Alaoui M'hamdi, membre du bureau politique de l'UC. Et d'ajouter que «la réforme de la Constitution que nous demandons met l'accent sur la nécessité d'assurer un équilibre entre les différents pouvoirs, à savoir le pouvoir royal, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Il nous faut un système qui permet au Roi d'être à la fois un acteur politique et un arbitre. Il faut aussi renforcer le pouvoir exécutif en renforçant les prérogatives du Premier ministre. Il est question, par ailleurs, de permettre au pouvoir législatif d'avoir un contrôle plus important sur l'Exécutif. Ce sont-là des réformes importantes qui doivent découler d'un consensus des forces politiques et les composantes de la société civile et patronnées par SM le Roi».
Alaoui Hafidi : «Réviser la Constitution et non la changer»
«Le RNI est en train d'étudier la question des réformes constitutionnelles. En effet, la Constitution n'est pas rigide et se prête aux amendements. Aujourd'hui, il y a des exigences auxquelles il faut répondre. Ce n'est pas le fruit d'un phénomène de mode. Dans ce sens, le RNI appelle à renforcer le pouvoir législatif. La redistribution des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire gagnerait à être réformée. Au Maroc, l'exécutif est dominant, il faut donc instaurer un certain équilibre dans le pouvoir. C'est exactement ce qui guide le RNI», a déclaré Abdelaziz Alaoui Hafidi, membre du bureau exécutif du RNI. Et d'ajouter, «pour ce qui est de la Constitution actuelle, le RNI appelle à la réviser et non pas à la changer. Pour nous, le Roi est le garant de la souveraineté et le chef spirituel et temporel du Royaume. Nous sommes contre toute forme de laïcité».
Mohamed Ansari : «Des réformes constitutionnelles en concertation avec SM le Roi»
«Le parti de l'Istiqlal a toujours appelé à la révision de la Constitution dans les différents rapports publiés par le parti. Ceci en insistant sur le fait que cette réforme doit se faire en concertation avec Sa Majesté le Roi et nos alliés de la «Koutla» notamment l'USFP. Ce dernier souhaitait présenter un mémorandum conjoint de réformes constitutionnelles avant les élections de 2009. Chose que nous avons refusée parce que pour nous ce n'était pas le moment opportun», précise Mohamed Ansari, membre du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal.


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