M. Bourita s'entretient à Banjul avec le deuxième ministre des AE de Brunei    Banjul: Ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc en Gambie    Karim Achengli : "L'implémentation de l'Etat social incombe aux régions"    Cosumar. Hassan Mounir: "Notre objectif est de garantir une offre suffisante en toutes circonstances"    BANK OF AFRICA réaffirme son leadership en matière de durabilité et d'engagement sociétal    La DGAPR et TIBU Africa renouvellent leur partenariat    Nador : le beau-livre d'un Maroc gagnant    Inwi Obtient la Certification HDS : Engagement Renforcé pour la Sécurité des Données de Santé    L'ONMT Accueille 10 TikTokeurs Mondiaux pour Dynamiser le Tourisme au Maroc    Le taux de chômage atteint encore des sommets, hémorragie dans le secteur agricole    La réforme du système éducatif, un chantier stratégique qui requiert l'implication de tous les acteurs    Nadia Fettah s'entretient à Paris avec le secrétaire général de l'OCDE    Virtuosité et Spectacle au 25e Festival Gnaoua d'Essaouira : Les Organisateurs Dévoilent la Programmation    Médias: 70 % des journalistes environnementaux ont subi des attaques liées à leur travail    Afrique du Sud: l'ANC convoque Zuma à une audience disciplinaire    Afrique du Sud: les compagnies publiques perdent des milliards à cause de la corruption    Mondial 2030: mise en place d'une feuille de route en matière d'infrastructures    Service militaire : les critères de sélection des conscrits discutés par la Commission centrale    Genève : Signature d'un Mémorandum d'entente en vue du renforcement des capacités des diplomates marocains    Le Paracétamol : Un médicament courant aux risques sous-estimés    Températures prévues pour le samedi 04 mai 2024    Spéculations immobilières à Marrakech : De hauts fonctionnaires dans le viseur de la justice    Aïd Al-Adha : L'écho de l'inflation résonne dans les souks    Fès-Meknès : 14 centres de santé entrent en service    Lost serval spotted near Tangier reunited with owner    «High levels of pesticide» detected in Moroccan pepper shipment    Maroc: Démantèlement d'une cellule terroriste composée de cinq partisans de Daesh    Investissements directs étrangers : le flux net bondit de 56% à fin mars    Clôture de la 9e édition de Jidar - Rabat Street Art Festival    Amine Harit et Azzedine Ounahi a un match de la finale...    Ayoub El Kaabi marche sur l'Olympe    Tamuda Bay Eco Triathlon : Le sport au service du développement territorial    Mondial 2030 : Les explications de Nizar Baraka sur le plan d'infrastructures    Ligue Europa: Le Leverkusen d'Adli prend une option, l'OM de Harit nourrit encore l'espoir    Entretien de M. Bourita à Banjul avec son homologue du Mali    Message de condoléances et de compassion de SM le Roi au Président des Emirats Arabes Unis suite au décès de SA Cheikh Tahnoun Ben Mohamed Al Nahyan    RSB-USMA : Les détails sur la décision du TAS qui mettent à mal la presse algérienne    Achraf Hakimi devient le joueur marocain le plus capé de la Ligue des Champions    Décès du militant Abdelaziz Nouidi    Une étudiante marocaine obtient le score le plus élevé au monde au Major Field Test    Chambre des représentants: plénière mercredi pour présenter le bilan d'étape de l'action gouvernementale    Jazzablanca 2024 : un line-up époustouflant avec Candy Dulfer, Hind Ennaira et Sarah & Ismael    Festival Gnaoua et Musiques du Monde : une expérience vibrante pour l'édition 2024    Rétro-verso : Quand les corsaires de Salé gardaient nos frontières...    Bakou : le Maroc prône une préservation de la paix via la culture    Sécurité : visite du président du Comité militaire de l'OTAN    Kenya : L'ambassade du Maroc débunke une vidéo sur la police    Jazz Day: Le choix de Tanger reflète la capacité du Maroc de réussir l'organisation de grands événements internationaux    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Editorial
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 06 - 2011

C'est inacceptable. Aujourd'hui, dans notre pays, des leaders politiques légitimes et responsables sont interdits de parole par des groupuscules bruyants qui se réclament du Mouvement des jeunes sans que le droit à l'expression de la majorité ne soit garanti.
Toutes les démocraties du monde fonctionnent sur le principe de l'existence d'une majorité et d'une minorité. Cet axiome de référence, universellement vérifié, des «démocrates» marocains veulent l'inverser. Ils exigent que la minorité impose son point de vue et exerce, en marge de la démocratie, son ascendant sur le pouvoir, la société, les élites, la classe politique, etc. Un million de personnes dans les villes marocaines pour soutenir le «Oui» constitutionnel est l'expression d'un fait majoritaire indiscutable. On le verra dans les urnes. Mais de là à faire passer tous les Marocains qui ne sont pas d'accord avec le Mouvement, désormais, franchisé du 20 février, et ses commanditaires en sous-main, pour des «baltajia», des sous-hommes ou des incapables majeurs est un pas que d'aucuns ont franchi depuis longtemps au nom de la «bienpensance» nihiliste. C'est inacceptable. Aujourd'hui, dans notre pays, des leaders politiques légitimes et responsables sont interdits de parole par des groupuscules bruyants qui se réclament du Mouvement des jeunes sans que le droit à l'expression de la majorité ne soit garanti. L'inversion de la règle démocratique est notable. Qu'elle vienne, souvent, des intégristes de la Jamaâ est un facteur aggravant.
Rampant par le passé, le fascisme vert, sous sa forme la plus visible, et la plus violente, est devenu — un effet pervers du 20 février — un facteur structurant du champ de la contestation au Maroc en cette période d'accélération démocratique. La dérive de ces mouvements est connue: c'est une minorité qui entend imposer sa loi. Tout le reste n'est que littérature. Tous les commentateurs qui tressent des lauriers, aujourd'hui, à cette dérive fascisante, et qui minimisent sciemment le sursaut majoritaire, et sa légitimité, en faveur des nouvelles institutions, agissent contre la transition marocaine vers la démocratie et mettent, surtout, en danger son caractère pacifique. La célébration intéressée des minorités agissantes contre la majorité, qui, elle, est par contre méprisée, est historiquement un puissant moteur des pires «fitna».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.