L'Algérie a besoin de 110 dollars le baril de pétrole, au lieu 39,81 dollars, enregistrés mardi, pour pouvoir maintenir ses équilibres budgétaires et préserver sa position financière extérieur, indique le Fonds monétaire international (FMI). Le pays, dont l'économie est frappée de plein fouet par le plongeon des prix du pétrole, voit ses réserves de change baisser de près de 28 Milliards de dollars depuis fin 2014, indique pour sa part, le journal +El Watan+ sur son site web +elwatan.com+. Des projections estiment, selon la même source, qu'avec une moyenne de 50 dollars le baril, les réserves algériennes en devises chuteront à 9 Milliards de Dollars (MM$) dans quatre ans, contre quelque 151 MM$ actuellement. L'ancien ministre algérien de l'Energie, Noureddine Aït Laoussine, avait expliqué, il y a quelques semaines, qu'un redressement rapide des cours «ne peut provenir que d'une réduction de l'ordre de 2 millions de barils/jour de la production actuelle de l'OPEP, et donc au retour au plafond officiel de l'Organisation de 30 mbj», rappelle +elwatan.com+.