Bien que le français soit la première langue étrangère au Maroc, les députés islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD) en bavent des ronds de chapeau pour rédiger une correspondance sans faute. Fusse-t-elle très courte! La lecture d'une lettre écrite par un député islamiste de la région Daraa-Tafilalet impressionne par la quantité des phrases qui boitent. Un texte bourré de fautes d'orthographe, de syntaxe et de grammaire. Un «massacre» des principes les plus basiques de la langue de Molière. « Il m'a été donné que », « 14 jours relatif », « protocoles appliquer », « soyers COVID positif », ou encore « je vous demander » et « non justifier » : un record de fautes de français qui fait saigner des yeux et qui est digne du « Guinness Book » ! Se mettre dans des situations embarrassantes semble être la devise des pjdistes ! Une situation qui aurait pu être, tout de même, évitée si le locuteur islamiste au nom de Habib Choubani s'était contenté d'écrire son texte en langue arabe, la langue maternelle, puisque le destinataire est un citoyen marocain, ou même en espagnol ou en anglais puisque les manitous pjdistes ont conclu, en février dernier, des accords avec l'Institut Cervantes et le British Council pour que leurs membres au sein de l'hémicycle apprennent la langue castillane et celle de Shakespeare. Rappelons que les députés pjdistes se sont farouchement opposés aux dispositions de la loi-cadre 51.17 relative au système d'éducation, de formation et de recherche scientifique. Un texte juridique qui renforce la place de la langue française dans l'enseignement public, notamment pour les matières scientifiques.