La loi veut, l'équité et le bon sens veulent que Souleiman affronte les charges qui pèsent sur lui, et que soient examinées les pièces sur lesquelles il est jugé, loin de toutes les influences. Les sortes d'excitations qui entourent ce dossier, menées par les soutiens de l'accusé dont Aboubakr Jamaï, n'ont pour contre-poids que les exhortations des bonnes consciences à laisser l'instruction aller jusqu'au bout. Dans sa dernière publication, Aboubakr Jamaï s'était borné à insérer dans ses conclusions la situation de Souleiman Raissouni, qui prétend refuser de s'alimente, sans tourner vers un peu de vérité. Dans un post sur Facebook, Mohamed Adam recarde Abou Akri Jamai et lui rappelle que Souleiman Raissouni est le bourreau et lui la victime. Pas l'inverse! Face au bas déballage de menus faits, de détails banals de café, d'appréciations personnelles, la victime réclame une justice entière et s'insurge contre l'insupportable suspicion qui pèse sur sa parole. «Je pense que le professeur et journaliste Aboubakr Jamaï s'est emmêlé les pinceaux avec sa dernière sortie . Il établit une concordance entre des faits sans aucun rapport. Il n'est pas possible de conquérir la sympathie de l'opinion publique nationale et internationale en continuant de mélanger les cartes et d'attribuer abusivement un caractère causal à certains détails liés à mon dossier», proteste la victime de Soulaiman Raissouni. «Le droit à la vie, comme je l'affirme plus que jamais et énergiquement, est le droit le plus sacré que chacun devrait avoir. Je souhaite que la justice suive son cours , en dehors de toute influence, et que Souleiman Raissouni ne s'expose à aucun danger ni qu'il soit privé d'aucun de ses droits en tant que citoyen marocain» a-t-il pointé. «Cependant, former des cabales et extorquer les suffrages de l'opinion publique [en faveur de l'accusé] et à mon détriment affectent directement mes droits en tant que requérant et risque de dénaturer toute recherche sereine de la justice, qui est la seule apte à se prononcer sur ce procès qui présente toutes les garanties aux différents justiciables», détaille la même source. «J'aurais aimé jouir de la même indulgence et du même soutien après ce j'ai vécu en termes de crises et de problèmes psychologiques et personne n'entendait ma voix, mais j'espère, encore une fois, que la fin de ce procès soit proche de manière à ne consulter que le principe de l'équité et de la justice, loin des tentatives de s'emparer de ce dossier pour mettre tout en confusion et en trouble», a ajouté la victime de Souleiman Raissouni. «J'espère que l'instruction sur ce dossier sera prompte. Je ne porte aucun rancune envers l'accusé et je ne réclame aucune vengeance. Je désire seulement que justice soit faite et seulement cela», précise la victime de Raissouni. On rappelle que les soutiens de Raissouni affirment que ce dernier est en danger de mort à cause de plus de 40 jours de grève de la faim et d'eau, alors que des témoignages ont révélé qu'il se nourrit de dates, de miel, d'eau et de fortifiants médicaux. De leur côtés des médecins sont catégoriques : il est impossible pour un être humain de tenir debout ni rester en vie sans eau pendant 40 jours.