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Terrorisme: le BCIJ annonce l'arrestation de deux jihadistes présumés à Tant-Tan et Guelmim en relation avec les dix femmes arrêtées il y a une semaine
A peine une semaine après le démantèlement de la cellule terroriste composée de dix femmes dont une majorité de jeunes filles mineures, le bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a annoncé, ce dimanche soir, l'arrestation de deux individus partisans du groupe terroriste « Etat islamique » ou « Daech » à Tan-Tan et Guelmim. Un des deux individus n'est autre que le frère d'une des filles du réseau des femmes démantelée lundi dernier, précise un communiqué du ministère de l'Intérieur selon lequel, les deux hommes avaient tenté d'acquérir des produits chimiques d'une ferme située à Guelmim, et destinés à la fabrication d'explosifs. Le BCUJ qui relève de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a également annoncé la saisie de documents contenant le mode d'emploi pour fabriquer différents types d'explosifs. A noter que le directeur du BCIJ Abdelhaq Khiame avait révélé, mardi dernier, qu'une des filles mineures membres de la cellule terroriste démantelée lundi et composées de dix femmes, avait l'intention de se faire exploser le vendredi 7 octobre, jour du scrutin législatif au Maroc. Le patron du BCIJ qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Salé, avait indiqué que cette fille a prêté allégeance en compagnie des autres membres de la cellule, au leader de l'organisation terroriste « Daech », Aboubakr Al Baghdadi. Cette fille a choisi ce jour précis pour créer l'événement et attirer ainsi l'attention de l'opinion publique internationale, avait-t-il expliqué. Le BCIJ avait annoncé lundi dernier avoir réussi à déjouer un plan visant à intégrer des éléments féminins au Maroc au réseau terroriste de l'organisation « Daesh ». Les dix femmes qui composent cette cellule s'activaient dans les villes de Kenitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Oulad Teima, Zagora et Sidi Taibi (environs de Kenitra). Outre l'arrestation de ces femmes, le BCIJ avait saisi chez l'une d'elle des produits chimiques susceptibles d'être utilisés dans la fabrication d'explosifs.