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Colombie: Après les FARC, c'est au tour de la guérilla de l'armée de libération nationale de débuter des négociations de paix officielle avec le gouvernement
La guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN) et le gouvernement colombien ont annoncé lundi qu'ils débuteraient à leur tour des négociations de paix officielles. En effet, dans la foulée de l'accord conclu entre les Farc et le gouvernement de Colombie, la guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN) et ce même gouvernement ont annoncé lundi qu'ils débuteraient à leur tour des négociations de paix officielles. A partir du 27 octobre, les deux camps s'engagent à tout faire « pour créer un environnement favorable à la paix ». Une nouvelle encourageante, huit jours après le rejet inattendu par référendum de l'accord de paix signé le 26 septembre avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la plus ancienne et la plus importante du pays. Sans même attendre la confirmation officielle, le commandant en chef des Farc, Rodrigo Londono, plus connu sous ses noms de guerre Timoleon Jimenez ou Timochenko, avait exprimé dans la journée son soutien à ce processus. « #DelegaciónELNPaz (Délégation de paix de l'ELN) compte avec notre soutien militant et solidaire. Beaucoup de succès dans ce processus qu'ils entament aujourd'hui », a-t-il tweeté. « Le moment est venu de rassembler tous les efforts pour bâtir la paix », ont indiqué les Farc par la suite. À noter que fin mars, l'ELN et le gouvernement avaient annoncé l'ouverture d'un dialogue public, mais sans donner de date. Son ouverture avait été retardée par le refus de l'ELN de libérer tous ses otages, condition posée par le président colombien Juan Manuel Santos.