Predator Oil & Gas poursuit son programme d'exploration au Maroc après la confirmation d'importants indices de gaz sur plusieurs forages. Malgré des défis techniques, la société américaine ajuste méthodiquement ses priorités pour exploiter au mieux son potentiel d'extraction et amorcer une commercialisation viable. Les premiers forages, Mou-1 et Mou-2, ont révélé des perspectives encourageantes. Si Mou-1 a souffert d'une mauvaise interprétation initiale, des traces de gaz y ont été détectées. Mou-2, interrompu avant son achèvement, a mis en évidence un puissant bouchon d'argile, susceptible de retenir des volumes significatifs d'hydrocarbures, affirment des commentaires consultés par Barlamane.com. Du gaz naturel comprimé en vue Mou-3, pivot de l'exploration actuelle, a confirmé la présence de gaz, bien que l'écoulement ait été entravé par des difficultés techniques. Un ingénieur mandaté par la société a toutefois affirmé que le gaz pourrait être extrait grâce à un procédé de nettoyage adapté. Plutôt que de prendre ce risque immédiatement, la direction a choisi de concentrer ses efforts sur les formations sableuses superficielles du même puits, plus accessibles et propices à une première mise en exploitation. Cette approche ouvre la voie à un projet de gaz naturel comprimé (GNC), dont un accord aurait déjà été négocié. Mou-4 a, lui aussi, livré des indices de gaz et permis d'affiner la cartographie du sous-sol, facilitant ainsi le positionnement de Mou-5. Ce dernier intègre l'ensemble des enseignements tirés des précédents forages, avec l'ambition d'atteindre les zones les plus prometteuses. La possibilité d'y découvrir de l'hélium est également envisagée. Dans cette continuité, Mou-6 prolongera l'effort d'exploration, en s'appuyant sur l'expérience acquise. Chaque puits foré jusqu'à présent a révélé un potentiel gazier, renforçant la conviction des actionnaires de la société. Toutefois, le principal défi de Predator Oil & Gas demeure le financement. Comme beaucoup de petites entreprises du secteur, elle doit avancer sans s'épuiser financièrement avant d'atteindre un stade où l'exploitation devient rentable. Face aux risques de dilution ou d'absorption par un grand groupe, la société s'efforce de préserver son indépendance. Son expansion à Trinidad constitue une source de revenus supplémentaire, tandis que son engagement en Irlande témoigne de sa résilience sur le long terme. Entre prudence et ambition, Predator Oil & Gas poursuit ainsi son implantation au Maroc où le potentiel gazier ne fait plus de doute.