Accablé par des procédures au Maroc et au Canada, Hicham Jerando est soupçonné d'avoir transféré ses biens immobiliers à son épouse pour la somme symbolique d'un dollar. Une opération que d'aucuns considèrent comme un stratagème frauduleux, destiné à soustraire son patrimoine aux potentielles condamnations financières. Cette affaire pourrait étendre le périmètre des poursuites visant l'homme d'affaires et fragiliser encore son entourage. Déjà cerné par des poursuites judiciaires tant au Maroc qu'au Canada, Hicham Jerando se trouve de nouveau éclaboussé par des soupçons de fraude. Selon des sources médiatiques concordantes, l'homme d'affaires aurait récemment procédé à la cession de ses biens immobiliers canadiens au profit de son épouse, pour la somme purement symbolique d'un dollar. Une transaction qui, aux yeux de nombreux observateurs, s'apparente à une manœuvre de dissimulation visant à soustraire ces actifs aux rigueurs de la justice. Conclue à la veille d'une décision judiciaire déterminante, cette opération est pour le moins douteuse. Certains y voient une tentative préméditée d'échapper à l'exécution de potentielles sanctions pécuniaires, qu'il s'agisse d'indemnisations dues aux parties civiles ou d'amendes prononcées par les autorités canadiennes. L'acte, qualifié de "vente fictive", pourrait être interprété comme une fraude manifeste, caractérisée par l'intention délibérée d'éluder les décisions de justice. Ce stratagème, s'il venait à être confirmé, engagerait la responsabilité pénale de M. Jerando, en tant qu'instigateur principal. Son épouse, en qualité de bénéficiaire et présumée complice, pourrait elle aussi se voir poursuivie pour participation délictueuse, les enquêteurs soupçonnant sa connaissance préalable des intentions frauduleuses ayant présidé à cette cession. Des sources proches du dossier laissent entendre que les autorités judiciaires canadiennes envisageraient l'ouverture de nouvelles investigations pour cerner l'ampleur des responsabilités. Ces développements, s'ils aboutissent, viendraient assombrir davantage le tableau judiciaire déjà complexe de M. Jerando, dont les démêlés s'étendent désormais des tribunaux marocains aux juridictions canadiennes. Ce n'est pas la première fois que le nom de l'agitateur est associé à des affaires de cette nature. Il y a deux semaines, il aurait impliqué plusieurs membres de sa famille – sa sœur, ses neveux et son beau-frère – dans des activités qualifiées de menaces et de tentatives d'extorsion par voie électronique. Une dérive qui confère à cette affaire une gravité particulière tant par les implications familiales que par les risques judiciaires encourus. Si les faits étaient avérés, cette stratégie de transferts fictifs pourrait être interprétée comme une ultime tentative d'échapper à l'inéluctable. Une démarche qui, loin d'éclipser la rigueur de la justice, ne ferait que précipiter la chute de celui qui s'efforce d'échapper aux conséquences de ses actes.