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Plusieurs pays de la SADEC s'insurgent contre la tutelle de Pretoria et les manœuvres algériennes
Publié dans Barlamane le 15 - 04 - 2025

En rupture manifeste avec la ligne imposée par Pretoria, le Malawi a, par une note verbale datée du 11 avril, exprimé sa ferme désapprobation à l'égard de la signature, par le secrétariat exécutif de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), d'un prétendu protocole d'accord avec l'entité séparatiste autoproclamée «rasd», dont la légitimité est récusée par une majorité d'Etats africains. Ce texte, paraphé le 2 avril à Gaborone à l'instigation de l'Afrique du Sud, soutien inconditionnel de l'Algérie, n'avait fait l'objet d'aucune consultation préalable ni approbation des Etats membres de la SADC, organisation économique régionale composée de seize pays. Signé dans l'ombre, sans mandat ni aval collectifs, ce document a été présenté au nom de l'ensemble des Etats membres, en totale méconnaissance du traité constitutif de la SADC, de sa charte ainsi que des décisions souveraines prises lors de ses réunions.
Dans une prise de position officielle qui tranche avec la ligne diplomatique promue par l'Afrique du Sud, le Malawi a exprimé, le 11 avril, par voie de note verbale, sa ferme opposition à la signature d'un protocole d'accord entre le secrétariat exécutif de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et la «rasd», entité séparatiste autoproclamée que la majorité des Etats africains ne reconnaissent pas, a appris Barlamane.com de sources bien informées.
Ce document illégitime, signé le 2 avril à Gaborone (Botswana), n'a fait l'objet ni d'une consultation préalable, ni d'une approbation formelle des seize Etats membres que compte la SADC. Présenté comme un engagement collectif, le texte contrevient aux dispositions du traité constitutif de l'organisation ainsi qu'à sa Charte et aux décisions adoptées en sommet.
Selon nos informations, cette manœuvre retorse, menée sans mandat, a provoqué une vague de réprobations dans plusieurs capitales de la région. Nombre de chancelleries ont condamné une démarche unilatérale contraire aux principes intergouvernementaux qui régissent les institutions régionales.
Réaction des alliés africains du Maroc
Plusieurs pays membres de la SADC — Comores, Eswatini, République démocratique du Congo, Zambie et Malawi — ont aussitôt exprimé leur désaccord. Tous ont ouvert des consulats à Laâyoune ou à Dakhla, symbole de leur reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara. À leurs yeux, aucun engagement signé au nom de la SADC ne saurait lier une organisation dont une part significative de membres récuse la légitimité de la «rasd». Outre les cinq pays mentionnés, Madagascar et les Seychelles partagent cette position.
Dans la note verbale adressée au secrétariat de la SADC, le ministère malawite des affaires étrangères fait savoir que «la République du Malawi ne reconnaît pas ledit protocole d'accord entre la SADC et la rasd comme un engagement contraignant», précisant qu'elle «n'est aucunement tenue de s'y conformer». Le document ajoute que le Malawi «réaffirme avec fermeté son soutien inébranlable au plan d'autonomie marocain comme solution pragmatique au différend régional autour du Sahara», une proposition qualifiée de «crédible et réaliste» par une large majorité de partenaires internationaux.
La note de Lilongwe vise aussi directement Pretoria. Le gouvernement y condamne les efforts de déstabilisation menés par les groupes séparatistes soutenus par Alger et relayés par l'Afrique du Sud. À travers cette prise de position, le Malawi s'inscrit dans une tendance croissante au sein de la SADC, marquée par une volonté de ne plus se laisser dicter des décisions unilatérales prises en dehors du cadre régional consensuel.
La position exprimée se veut mesurée, mais ferme. Elle rompt avec l'attitude longtemps observée dans les pays d'Afrique australe, où une forme de solidarité implicite s'imposait envers une entité dépourvue de reconnaissance continentale significative.
Une rupture assumée
Le Malawi choisit de s'émanciper des influences idéologiques d'Alger et Pretoria. Cette rupture avec ce que certains qualifient de «tutelle géopolitique» témoigne d'un réalignement diplomatique. Refusant d'avaliser ce qu'il considère comme des manœuvres subversives, Lilongwe affirme son attachement à une approche fondée sur la légitimité, la légalité et l'intérêt des peuples africains.
Cette évolution intervient dans un contexte de renforcement du soutien à l'intégrité territoriale du Maroc. À l'opposé des jeux d'influence menés en coulisses, ces pays choisissent une posture fondée sur la clarté, la loyauté et le respect du droit international. À mesure que s'effrite le vernis diplomatique de la «rasd», c'est une nouvelle voix africaine qui s'affirme : un continent réconcilié avec lui-même, réfractaire aux manipulations d'une minorité activiste et déterminé à tourner la page des divisions artificielles. Après avoir essuyé récemment des coups diplomatiques durs en Europe et aux Etats-Unis, et chassée de son fief historique le Sahel, l'Algérie tente de jouer le trouble-fête et semer la division dans la sous région de la SADEC, confirmant son statut mérité d'Etat voyou.


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