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Le Journal officiel du Congrès américain mentionne les détails de l'acquisition par le Maroc de 600 missiles sol-air FIM-92K Stinger Bloc I auprès des Etats-Unis
Les autorités américaines avaient donné leur accord à une importante transaction militaire en faveur du Maroc, portant sur la fourniture d'un système d'armement sol-air de type FIM-92K Stinger Block I, pour une valeur estimée à 825 millions de dollars, selon un document officiel adressé au Congrès des Etats-Unis par le Bureau de la coopération en matière de sécurité (DSCA). Le Journal officiel du Congrès des Etats-Unis (vol. 171, no 70) publie, dans sa dernière livraison, la notification officielle référencée Transmittal No. 25–12, émanant du Département de la Défense des Etats-Unis par l'intermédiaire de l'Agence pour la coopération en matière de sécurité de défense (DSCA, selon l'acronyme anglophone). Ce document, adressé à la commission sénatoriale des relations étrangères, entérine une proposition de vente militaire au profit du Royaume du Maroc, d'un montant estimé à 825 millions de dollars. Une acquisition stratégique de missiles à courte portée La transaction proposée porte sur la fourniture à Rabat de 600 missiles sol-air FIM-92K Stinger Bloc I, système de défense réputé pour sa précision en basse altitude. L'armée de terre des Etats-Unis fournirait également 24 dispositifs de lancement du type M134, ainsi qu'un volume conséquent d'équipements connexes. Parmi ceux-ci figurent notamment les blocs de batteries, les outils d'essai intégrés, les supports logistiques, les publications techniques, les pièces détachées, les services de maintenance, ainsi que l'encadrement de la formation opérationnelle. Ce transfert comprend également l'assistance technique du gouvernement des Etats-Unis et l'accompagnement contractuel par des entreprises privées, principalement la société RTX (anciennement Raytheon Technologies), établie à Tucson (Arizona), et la société Lockheed Martin, implantée à Orlando (Floride). Lettre officielle au Sénat Dans un courrier daté du 26 avril 2025, Michael F. Miller, directeur de l'Agence pour la coopération en matière de sécurité de défense, a notifié formellement la vente au président de la Commission des relations étrangères du Sénat, M. James E. Risch. En voici l'extrait traduit, inséré dans les annexes du Congressional Record : «Conformément aux obligations de notification prévues par l'article 36 (b) (1) de la Loi sur le contrôle des exportations d'armement, dans sa version modifiée, nous vous transmettons, par la présente, le dossier référencé no 25-12, relatif à la proposition de l'armée des Etats-Unis concernant la ou les lettres d'offre et d'acceptation adressées au Royaume du Maroc, pour la fourniture de matériels et prestations de défense, pour une valeur estimée à 825 millions de dollars. Un communiqué officiel sera diffusé pour informer le public de cette proposition de vente, dès réception du présent courrier par vos services.» Les autorités américaines ont donné leur accord à une importante transaction militaire en faveur du Royaume du Maroc, portant sur la fourniture d'un système d'armement sol-air de type FIM-92K Stinger Block I, pour une valeur estimée à 825 millions de dollars, selon un document officiel adressé au Congrès des Etats-Unis par le Bureau de la coopération en matière de sécurité (DSCA). Ce contrat inclut un éventail complet de prestations techniques, logistiques et opérationnelles, parmi lesquelles figurent notamment des missiles Stinger dans leur version la plus évoluée, des lanceurs portatifs, des dispositifs de simulation pour entraînement, du matériel de soutien, des pièces de rechange, une assistance technique in situ, ainsi qu'une formation avancée des unités concernées. Selon l'annexe VII de la communication transmise au Sénat, le système FIM-92K Stinger Block I constitue une capacité de défense antiaérienne légère, entièrement autonome, conçue pour un déploiement rapide par les troupes terrestres. Son système de guidage avancé, doté de capteurs de poursuite, permet l'acquisition, le suivi et la neutralisation d'un objectif en un seul tir. La classification la plus élevée – désignée «secret» – a été attribuée aux composants, technologies et services compris dans cette transaction. Une divulgation non autorisée à une puissance technologiquement avancée pourrait, selon les services américains, compromettre l'efficacité du système ou permettre le développement de contre-mesures sophistiquées, voire de dispositifs concurrents fondés sur des principes similaires. Le Maroc, partenaire de confiance sur le plan technologique La lettre du directeur Michael F. Miller stipule que les autorités américaines ont déterminé que Rabat offrait des garanties substantielles quant à la protection des technologies sensibles. «Le Royaume du Maroc est en mesure d'assurer un degré de protection comparable à celui exigé par le gouvernement des Etats-Unis», précise-t-on dans le document. La vente s'inscrit dans le prolongement de la politique étrangère des Etats-Unis et de leurs objectifs en matière de sécurité nationale. Selon les responsables du Département d'Etat, cette livraison revêt un caractère stratégique, contribuant à la stabilité régionale et à la dissuasion contre les menaces aériennes de courte portée. Autorisation d'exportation déjà actée Le texte mentionne expressément que l'ensemble des articles de défense et des services liés à cette transmission ont déjà été approuvés pour réexportation au profit du Royaume du Maroc. Cette autorisation préalable confirme le niveau de confiance entretenu entre les deux gouvernements en matière de coopération militaire. La notification officielle a été adressée au président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, M. James E. Risch, par voie de lettre datée et codifiée sous le numéro de transmission 25-12. Approbation sous conditions Selon le texte officiel, cette opération n'est pas encore finalisée. Elle demeure sujette à l'approbation du Congrès, conformément aux dispositions du Arms Export Control Act (AECA), traduit dans les textes officiels par Loi sur le contrôle des exportations d'armement. L'Agence de coopération en matière de sécurité de défense précise que cette autorisation répond aux intérêts de la politique étrangère et de la sécurité nationale des Etats-Unis, notamment dans le cadre de leurs engagements envers le Maroc, qualifié d'allié majeur hors OTAN.