Envoyé commercial britannique pour le Maroc, Ben Coleman a mis en évidence mercredi 23 juillet les échanges approfondis qu'il a menés à Londres avec plusieurs dizaines d'entreprises, dans le cadre d'une rencontre organisée par le British Expertise International. Many thx to British Expertise International for inviting me as Trade Envoy to Morocco to exchange views with dozens of businesses, incl our @WestLdnChambers, on seizing opportunity to deliver Morocco's ambitious vision. Useful discussion about entry barriers & how UK can help. pic.twitter.com/kxzMcTnLfs — Ben Coleman (@ChelFulhamBen) July 23, 2025 Réuni aux côtés de représentants de la chambre de commerce de l'Ouest londonien (West Ldn Chambers), M. Coleman a évoqué les mécanismes susceptibles d'«accompagner la vision portée par le Maroc», insistant sur la nécessité d'identifier les freins à l'entrée pour les opérateurs économiques. «Des discussions très utiles ont permis d'évaluer les obstacles à l'accès au marché et les manières dont le Royaume-Uni peut apporter son concours», a-t-il indiqué sur le réseau X (ex-Twitter). Un regain d'intérêt porté par la Coupe du monde 2030 Le Royaume-Uni affirme, de manière croissante, son intention d'approfondir les relations commerciales avec le Maroc en s'appuyant sur la position stratégique du royaume chérifien, coorganisateur avec l'Espagne et le Portugal de la Coupe du monde 2030. La ministre d'Etat chargée de l'investissement, Poppy Gustafsson, a récemment affirmé devant les pairs que le Secrétariat d'Etat au commerce et à l'industrie (DBT) «demeure résolu à accompagner les entreprises britanniques dans leurs exportations à destination du Maroc», en réponse à une question parlementaire relative au resserrement des liens bilatéraux. Cet engagement s'inscrit dans la continuité de l'Accord d'association entre le Royaume-Uni et le Maroc, conclu en 2019 à la suite du retrait britannique de l'Union européenne. «Le commerce bilatéral s'est élevé à 4,2 milliards de livres sterling en 2024, en hausse de 600 millions de livres en prix courants par rapport à 2023», a souligné Mme Gustafsson, mettant en exergue la Coupe du monde comme levier potentiel de partenariats accrus. Timothy Reid, directeur général de l'Agence britannique de crédit à l'exportation (UKEF), a fait part d'un enthousiasme comparable. «Au Maroc, nous concentrons nos efforts sur les projets liés à la Coupe du monde car nous tenons à prendre part à cette aventure prometteuse», a-t-il déclaré, en référence à l'enveloppe de cinq milliards de livres que UKEF envisage de consacrer aux projets marocains. L'agence britannique considère le Maroc comme un point d'ancrage stratégique pour les intérêts commerciaux du Royaume-Uni sur l'ensemble du continent africain.