La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a formellement réfuté, samedi 26 juillet, les allégations contenues dans une vidéo diffusée par un individu résidant à l'étranger, prétendant qu'un officier de police incarcéré serait décédé au sein du pénitencier d'Aïn Sebaâ. Selon la DGAPR, la personne mentionnée dans l'enregistrement audiovisuel, identifiée par ses initiales A.Q., est bel et bien en vie. Elle purge actuellement une peine privative de liberté au centre pénitentiaire local El Arjat 2, situé dans la région de Salé, et non à Aïn Sebaâ comme avancé. L'intéressé a été condamné, en première instance, à une peine de dix-huit mois d'emprisonnement ferme pour «participation à l'outrage à des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions, outrage à corps constitué et participation à la diffusion et la mise en circulation, par moyens numériques, de propos et d'informations fallacieuses dans une visée diffamatoire». La DGAPR précise en outre que la durée effective de la condamnation est de dix-huit mois et non de cinq années comme l'indique faussement la vidéo en question. Une campagne dirigée contre des institutions nationales L'administration pénitentiaire estime que ce type de contenu mensonger incarne une entreprise concertée de discrédit à l'encontre de diverses institutions et entités marocaines. «La diffusion de ces contrevérités participe d'un objectif manifeste de nuisance au bénéfice de causes hostiles aux intérêts du Maroc et à ses symboles», indique le communiqué, qui appelle l'opinion publique à faire preuve de discernement face à ce qu'elle qualifie de manipulations délibérées. Ce nouvel épisode s'ajoute à une série d'attaques informationnelles récurrentes ciblant la crédibilité des services de l'Etat. La DGAPR souligne à cet égard «la constance de certains milieux dans leur volonté d'attenter à l'image du Maroc en mobilisant des procédés de désinformation systématique», réaffirmant sa détermination à éclairer les faits et à répondre, sans relâche, aux insinuations mensongères.