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Le Maroc classé 75e mondial et 4e africain dans le Chandler Good Government Index 2025, en tête des progrès en transparence des données et infrastructures numériques
Le Maroc figure au quatrième rang africain et au 75e rang mondial dans l'édition 2025 du Chandler Good Government Index (CGGI), qui évalue les capacités gouvernementales et l'efficacité des institutions publiques dans 120 pays. Aux côtés de Maurice, du Rwanda et du Botswana, le royaume s'impose parmi les cinq meilleures performances du continent. Le rapport souligne que «le Maroc a accompli des progrès notables en matière de transparence des données et d'infrastructures numériques». Ces évolutions viennent compléter un ensemble de réformes administratives entreprises au cours des dernières années, et placent le pays parmi les références régionales en matière de gouvernance publique. Pour Dinesh Naidu, directeur du savoir à l'Institut Chandler de gouvernance (CIG), «l'Afrique doit encore œuvrer pour améliorer la qualité de sa gouvernance». Toutefois, a-t-il ajouté, «les progrès récents témoignent d'une trajectoire ascendante, même dans un environnement mondial difficile, et certains pays africains offrent des exemples susceptibles d'inspirer leurs pairs». Une gouvernance africaine contrastée Le CGGI révèle que Maurice conserve sa première place continentale pour la cinquième année consécutive, suivi du Rwanda, distingué comme «le pays à faible revenu le plus performant au monde». Le Botswana occupe la troisième position, devant le Maroc et l'Afrique du Sud (77e rang mondial). Le rapport rappelle également que la Tanzanie, bien qu'en dehors du peloton de tête, est «le pays africain qui a le plus progressé depuis 2021, passant du 82e au 78e rang mondial». Cette avancée est attribuée à la mise en œuvre de projets de gouvernance numérique et à l'adoption de cadres réglementaires tels que la loi sur la protection des données. Tout en notant que «la moyenne africaine demeure la plus faible de toutes les régions du monde», Naidu a souligné que «les exemples de gouvernements qui innovent pour améliorer la prestation des services et la responsabilité publique démontrent que des progrès sont possibles, même dans un environnement mondial difficile».