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Rabat et Le Caire approfondissent leur dialogue sur l'irrigation, la recherche scientifique et la sauvegarde hydrique face aux dérèglements climatiques
Le Maroc et l'Egypte ont réaffirmé leur proximité à travers une rencontre entre l'ambassadeur égyptien à Rabat, Ahmed Nehad Abdel Latif et le ministre de l'eau, Nizar Baraka annoncée samedi 30 août. Selon Le Caire, «le diplomate égyptien a exprimé l'attachement de son pays aux liens historiques avec le Maroc et son souhait de les élever à un niveau supérieur, en particulier dans le domaine de l'irrigation et de la gestion des ressources hydriques, par l'augmentation des échanges de visites, de savoir-faire et de formation.» Les deux responsables ont de concert affirmé «la qualité des relations bilatérales et la coordination qui prévaut entre les deux Etats sur les dossiers hydriques, tant à l'échelle régionale qu'internationale.» Une entente tournée vers la gestion durable et la recherche scientifique Le ministre et l'ambassadeur ont souligné l'importance de rendre effective la «mémorandum d'entente signé en décembre 2023 entre Rabat et Le Caire, relatif à la gestion durable des ressources hydriques, notamment en matière de réutilisation des eaux, de formation et de recherche scientifique, pour répondre aux défis climatiques et environnementaux.» M. Abdel Latif a mis en avant la participation marocaine au Cairo Water Week (CWW), prévu du 12 au 16 octobre, et a relevé «le rôle de la concertation égypto-marocaine au sein du Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW), en particulier pour la préparation de la vision africaine post-2025, de façon à y inclure les principes du droit international régissant les cours d'eau partagés, tels que l'information préalable, l'absence de dommage et le consentement des Etats riverains avant tout projet d'infrastructure.» Le diplomate a également exprimé «sa gratitude pour le soutien marocain au programme AWARe (Action for Water Adaptation and Resilience), lancé par l'Egypte lors de la COP27 pour l'adaptation du secteur hydrique aux dérèglements climatiques.» Des coopérations élargies face aux menaces climatiques et environnementales Au-delà de la seule question hydraulique, les échanges ont porté sur les «possibilités de collaboration en météorologie, en gestion portuaire et routière, afin d'apporter des réponses aux phénomènes de désertification et aux manifestations climatiques extrêmes.» M. Baraka a exprimé pour sa part «la disponibilité du Maroc à développer cette coopération avec l'Egypte dans ces différents domaines.»