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Le Maroc enregistre la plus forte croissance africaine du marché des réactifs sanguins avec +4,7 %
Publié dans Barlamane le 05 - 09 - 2025

Le Maroc s'est imposé comme le pays connaissant l'essor le plus marqué du marché des réactifs de groupage sanguin, avec une croissance annuelle moyenne de +4,7 % entre 2013 et 2024, selon une analyse publiée par le cabinet IndexBox. Cette avancée place le royaume en tête du continent pour la progression de ce secteur sensible, lié directement aux besoins transfusionnels et aux diagnostics hospitaliers.
L'étude relève que «la consommation africaine de réactifs sanguins a atteint 6,1 mille tonnes en 2024, en hausse de 10 % par rapport à l'année précédente». Sur la période 2013-2024, la consommation a enregistré une croissance moyenne de +2,7 % par an, avec des fluctuations ponctuelles mais une tendance claire à l'expansion.
En valeur, les recettes ont atteint «360 millions de dollars (3,53 milliards de dirhams) en 2024, en progression de 12 % en un an». Ce chiffre reflète les revenus cumulés des producteurs et des importateurs, hors coûts logistiques et marges commerciales. Sur dix ans, le marché a évolué à un rythme annuel moyen de +3,4 %, traduisant une montée régulière de la demande.
Les prévisions apparaissent plus mesurées pour l'horizon 2035. Le rapport estime que «la croissance devrait ralentir, avec un rythme annuel de +0,8 % pour les volumes et +2,2 % pour la valeur entre 2024 et 2035, portant le marché à 6,7 mille tonnes et 455 millions de dollars (4,46 milliards de dirhams)».
Position du Maroc parmi les principaux consommateurs
En matière de volumes, l'étude précise que «les pays les plus consommateurs en 2024 sont le Nigeria (1,6 mille tonnes), la République démocratique du Congo (896 tonnes) et l'Egypte (654 tonnes), représentant ensemble 52 % de la demande totale». Un second bloc regroupe la Tanzanie, l'Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc, l'Angola, le Ghana et le Niger, qui ont totalisé «36 % supplémentaires de la consommation africaine».
En valeur, le classement diffère légèrement : «les marchés les plus importants sont l'Egypte (83 millions de dollars, soit 813 millions de dirhams), le Nigeria (68 millions de dollars, soit 666 millions de dirhams) et la République démocratique du Congo (38 millions de dollars, soit 372 millions de dirhams), avec ensemble 53 % du total». Derrière eux, le Maroc et six autres pays regroupent 34 % du marché.
C'est sur ce terrain que le royaume se distingue : «le Maroc, avec une croissance annuelle moyenne de +4,7 %, a enregistré l'évolution la plus vive de la taille du marché parmi les principaux consommateurs africains». Les analystes soulignent également que «le Maroc a connu la progression la plus notable de la consommation par habitant, avec un rythme de +0,8 % entre 2013 et 2024».
Production africaine soutenue mais concentrée
Sur le plan de la production, le rapport observe que «l'Afrique a enregistré en 2024 sa septième année consécutive de hausse, avec une progression de 11 % pour atteindre 5,7 mille tonnes». Sur la décennie, l'augmentation moyenne s'établit à +2,3 % par an.
En valeur, la production est estimée à «314 millions de dollars (3,08 milliards de dirhams) en 2024, en hausse annuelle moyenne de +3,1 % depuis 2013». L'étude note une stabilité relative des évolutions, avec peu de variations marquées.
Les principaux producteurs sont «le Nigeria (1,5 mille tonnes), la République démocratique du Congo (896 tonnes) et la Tanzanie (570 tonnes), concentrant ensemble 53 % de la production africaine». Un second groupe comprend l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc, l'Angola, le Ghana et le Niger, représentant 35 % supplémentaires.
Le rapport souligne que «le Niger a enregistré la progression la plus élevée de sa production, avec un taux de +3,9 % par an, tandis que les autres pays ont connu des évolutions plus modérées». Le Maroc, bien que présent, ne figure pas parmi les producteurs dominants.
Importations africaines en expansion, Maroc en forte croissance
En matière d'importations, l'étude indique qu'après trois années de hausse, «le continent a connu en 2024 un recul de 3,6 % des volumes importés, soit 437 tonnes». La tendance générale demeure cependant positive, portée par une progression soutenue depuis 2013.
La valeur des importations a en revanche atteint «52 millions de dollars (510 millions de dirhams) en 2024, un sommet historique, traduisant une augmentation notable malgré la baisse en volume».
L'Egypte occupe une place prépondérante avec «193 tonnes importées, soit 44 % du total». Viennent ensuite le Nigeria (75 tonnes), l'Afrique du Sud (49 tonnes) et l'Angola (23 tonnes). Le Maroc figure dans le groupe suivant avec «14 tonnes importées en 2024».
L'étude souligne la rapidité de cette évolution : «le Maroc a affiché une croissance annuelle moyenne de +23,6 % de ses importations sur la période 2013-2024». Les analystes précisent que «l'Egypte a progressé à un rythme encore plus marqué (+42 % par an), mais le Maroc se classe parmi les pays aux importations les plus dynamiques».
En valeur, «l'Egypte domine largement avec 34 millions de dollars (333 millions de dirhams), soit 66 % des importations africaines». L'Angola arrive loin derrière (5,2 millions de dollars, soit 51 millions de dirhams), suivi de l'Afrique du Sud (7,9 % du total).
Le prix moyen d'importation a atteint «119 952 dollars la tonne (1,17 million de dirhams), en hausse de 15 % en un an». Le rapport relève de fortes disparités : «l'Angola a payé en moyenne 230 991 dollars la tonne (2,26 millions de dirhams), tandis que le Nigeria n'a déboursé que 5 559 dollars (54 000 dirhams)».
Exportations limitées mais en forte valorisation
S'agissant des exportations, l'étude note qu'«en 2024, les volumes africains ont chuté de 45,3 % pour s'établir à 17 tonnes». L'évolution est jugée préoccupante, car le niveau reste largement inférieur au pic de 2013 (52 tonnes).
Toutefois, en valeur, le constat est tout autre : «les exportations ont bondi à 2,5 millions de dollars (24,5 millions de dirhams) en 2024». Cette contradiction s'explique par la flambée des prix : «le prix moyen à l'exportation a atteint 145 868 dollars la tonne (1,43 million de dirhams), en hausse de 163 % en un an».
La répartition des acteurs est dominée par «l'Afrique du Sud, qui représente 80 % des exportations (14 tonnes), suivie de l'Egypte (2,5 tonnes, soit 15 %)». Le Zimbabwe et l'Ethiopie apparaissent marginalement. En valeur, «l'Afrique du Sud concentre 82 % des exportations africaines, avec deux millions de dollars (19,6 millions de dirhams), suivie de l'Egypte (382 000 dollars, soit 3,74 millions de dirhams)».
Le rapport met en lumière des écarts de prix considérables : «l'Egypte exporte à un tarif moyen de 155 220 dollars la tonne (1,52 million de dirhams), tandis que l'Ethiopie se situe à 13 030 dollars (127 000 dirhams)».


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