Les travaux du deuxième sommet africain sur le climat (ACS2) se sont ouverts lundi dans la capitale éthiopienne, en présence d'une délégation marocaine conduite par Mohamed Arrouchi, ambassadeur et représentant permanent du Royaume auprès de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA-ONU). L'Afrique cherche à parler d'une seule voix Organisée par le gouvernement éthiopien en partenariat avec l'UA, cette réunion de haut niveau se tient sous le thème «Accélérer les solutions climatiques mondiales : financer le développement résilient et vert de l'Afrique». Elle entend affirmer la capacité du continent à défendre ses propres priorités face aux bouleversements climatiques, en appelant à une mobilisation financière et politique accrue. Selon ses organisateurs, «l'ACS2 veut se présenter comme une tribune où l'Afrique propose ses propres réponses, forge des alliances durables et porte un discours de souveraineté dans la gouvernance climatique.» Un rendez-vous préparatoire à la COP-30 Le conclave, qui réunit chefs d'Etat, responsables institutionnels et représentants de la société civile, prépare le terrain pour la prochaine Conférence des Nations unies sur le climat (COP-30). Il entend inscrire les préoccupations africaines dans l'agenda international, en mettant en avant l'urgence d'une transition juste et la nécessité d'outils financiers adaptés aux réalités du continent. Toujours selon les organisateurs, «ce Sommet constitue une étape déterminante pour permettre à l'Afrique d'exprimer clairement ses priorités, tout en valorisant des solutions locales qui favorisent l'adaptation et les transformations structurelles.»