Le parquet général près la cour d'appel de Kénitra a annoncé, samedi 4 octobre, l'engagement de poursuites judiciaires à l'encontre de plusieurs personnes impliquées dans les troubles qui ont éclaté dans la localité de Sidi Taïbi, relevant de la province de Kénitra, dans la nuit du 1er octobre. Selon le communiqué du procureur général du roi, ces événements ont été marqués par «des actes de vol, de violence, de dégradation de biens publics et privés et d'incendie volontaire». À la suite de ces faits, «dix-sept individus ont été déférés devant le ministère public près la cour d'appel de Kénitra, après avoir été placés en garde à vue par la gendarmerie royale de Kénitra», précise le texte. Les mis en cause, dont «huit majeurs et neuf mineurs», ont été présentés au parquet à l'issue des investigations préliminaires. Un réquisitoire a été adressé pour «l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre de quatre majeurs, soupçonnés d'avoir commis des infractions pénalement répréhensibles». Parallèlement, «une enquête distincte a été ordonnée à l'égard de sept autres prévenus», tandis que «six mineurs ont été déférés devant le parquet près le tribunal de première instance de Kénitra, compétent pour statuer en la matière». Le parquet a ordonné «le placement en détention préventive de l'ensemble des accusés majeurs», en attendant la conclusion de l'instruction. Il a également indiqué que «les investigations se poursuivent afin d'identifier et d'arrêter les autres personnes impliquées dans ces agissements et de les traduire devant la justice».