Deux ressortissants marocains ont été expulsés du Kazakhstan à la suite d'une opération de contrôle migratoire menée dans le nord du pays, où près de deux cents violations de la législation sur le séjour des étrangers ont été constatées, rapporte Vecher.kz vendredi 17 octobre. Les forces de l'ordre de la direction régionale de la police du Nord-Kazakhstan ont conduit, en coordination avec les unités de la garde-frontières du Comité national de sécurité, une vaste opération intitulée «Nielégal». Selon Vecher.kz, «près de deux cents infractions au droit migratoire ont été recensées en seulement trois jours». Parmi celles-ci, «cent vingt étrangers ont été sanctionnés pour avoir enfreint les règles de séjour sur le territoire de la République du Kazakhstan» tandis que «neuf employeurs locaux ont été poursuivis pour avoir utilisé une main-d'œuvre étrangère non autorisée». Les forces de l'ordre ont multiplié les contrôles sur les marchés, les chantiers, les exploitations agricoles et autres lieux jugés propices à la présence de travailleurs étrangers. Le média précise que «la coopération avec la population locale a joué un rôle déterminant dans la détection de ces infractions». Signalement dans une zone frontalière et expulsion des Marocains Toujours selon Vecher.kz, un habitant du district frontalier de Walikhanov a alerté la police après avoir rencontré «deux étrangers parlant arabe, qui expliquaient par l'intermédiaire d'un traducteur sur leur téléphone avoir marché plusieurs jours dans la steppe pour rejoindre la Fédération de Russie à la recherche de travail». Prévenus, les policiers et les militaires de la garde-frontières ont intercepté les deux hommes, identifiés comme des ressortissants marocains. «Ces derniers avaient déjà été expulsés par décision judiciaire en septembre pour franchissement illégal de la frontière dans la région de Chémonaïkha, à l'est du pays», écrit le média, ajoutant qu'ils «avaient ignoré l'ordre de quitter volontairement le territoire». Les deux Marocains ont été conduits dans le centre administratif régional avant que les autorités ne procèdent à «leur expulsion forcée du territoire kazakh», conclut Vecher.kz.