Le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé que le total coût du soutien social direct destiné aux ménages a atteint environ 44,6 milliards de dirhams à la fin de septembre 2025. Il a également livré des détails sur les mécanismes de suivi des aides aux familles, notamment pour assurer la scolarisation des enfants. Dans une réponse écrite à une question parlementaire, Lekjaa a indiqué que le gouvernement œuvrait à mobiliser les ressources nécessaires, en s'appuyant sur des sources de financement innovantes et durables, pour assurer la durabilité du financement du chantier de la protection sociale, en particulier le programme de soutien social direct. Lekjaa a précisé que les sources de financement incluent aussi la réforme et de la rationalisation des programmes sociaux existants, afin de garantir la convergence des aides. En ce sens, il a mentionné le rôle de l'Agence nationale d'appui social qui met en œuvre les orientations royales relatives à ce chantier, en pratiquant une politique de proximité à la fois humaine et territoriale. Le responsable gouvernemental a indiqué que l'agence développe un système de suivi de l'efficacité du soutien social direct et d'évaluation de son impact sur les bénéficiaires, afin de mesurer ses effets sur les indicateurs de développement humain au niveau local. Depuis le lancement de ce programme, a poursuivi Lekjaa, le gouvernement s'est attaché à mobiliser toutes les ressources nécessaires, transférant près de 44,6 milliards de dirhams au profit des ménages bénéficiaires du soutien social direct jusqu'à fin septembre 2025. Ce programme comprend également des représentations territoriales qui viennent d'être créées. Les premières représentations ont déjà été mises en place à titre expérimental et seront évaluées avant généralisation, a souligné le ministre. Des accompagnateurs sociaux seront également chargés d'encadrer les familles bénéficiaires, de connaître leur situation, de réduire leur vulnérabilité et de faciliter leur sortie de la pauvreté, en vue d'une intégration économique et sociale durable. Selon le ministre délégué au budget, ces représentations territoriales travailleront en partenariat avec les acteurs locaux pour assurer le suivi de la scolarisation des enfants, la santé de la mère et de l'enfant, et la mise en œuvre des engagements sociaux selon les spécificités de chaque région. Par ailleurs, elles contribueront également à établir des parcours d'insertion économique visant à renforcer les capacités et les compétences des membres des familles et à lever les obstacles à leur intégration professionnelle.